SCIENCES- L’équipage du brise-glace de recherche NGCC Amundsen, basé à Québec, pourra poursuivre le développement du volet scientifique de sa mission. L’Université Laval a reçu en ce sens la somme de 54,8M$ du gouvernement fédéral. Cette aide financière assure le maintien de la force de recherche de la communauté scientifique canadienne et internationale dans les mers de l’Arctique canadien.
Cette annonce a été faite, vendredi à Sudbury, par le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne. Elle a été confirmée dans le cadre du versement de plus de 628M$ pour soutenir 19 projets d’infrastructure de recherche dans 14 établissements au pays, dont l’Université Laval.
Pour la présidente-directrice générale de la Fondation canadienne pour l’innovation, Roseann O’Reilly Runte, cet appui renforce la portée du mandat crucial de l’Amundsen. «La Fondation est fière de contribuer aux succès scientifiques de l’Amundsen qui offrent des possibilités d’apprentissage concrètes à la prochaine génération de chercheurs. Cela améliore la somme de nos connaissances, notamment sur les écosystèmes marins de l’Arctique et sur la santé des Inuits canadiens. De ces travaux découlent des retombées profondes et durables sur les politiques canadiennes dans le Nord.»
De son côté, la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, salue l’impact positif de cet appui financier pour l’ensemble de la communauté scientifique canadienne et ses partenaires internationaux. «C’est une reconnaissance de l’importance des recherches menées à bord de l’Amundsen. Elle encourage les efforts des chercheurs pour comprendre l’évolution de l’océan Arctique et en anticiper les changements. Ainsi, les dirigeants de chaque pays prendront des décisions plus éclairées pour protéger cet environnement dont la bonne santé est essentielle à l’équilibre planétaire.»
À propos du navire
Le NGCC Amundsen sillonne les mers de l’Arctique canadien depuis 2003. Il permet l’étude des écosystèmes marins et des répercussions des changements climatiques. Chaque année, le brise-glace accueille des centaines de membres de la communauté scientifique qui participent à des programmes novateurs et multidisciplinaires. Ensemble, ces personnes se penchent sur certains des défis les plus pressants de notre époque.
L’argent servira jusqu’en 2029 au soutien des opérations scientifiques du NGCC Amundsen et au soutien technique de la communauté de recherche, à la préparation de l’équipement sur le terrain et à la gestion des expéditions. «Depuis deux décennies, 125 équipes de 25 pays sont montées à bord de l’Amundsen. Elles ont déployé plus de 45 programmes scientifiques majeurs permettant à plus de 800 étudiants d’y mener leurs études», indique Marcel Babin, directeur scientifique du consortium universitaire Amundsen Science.