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L’incertitude plane sur le transport scolaire

Il reste du travail de négociation à faire dans plusieurs territoires. Photo: Métro Média - Archives

ÉDUCATION. À l’approche de la rentrée, l’impasse persiste entre le réseau scolaire et ses transporteurs. À quelques exceptions près, la situation prévaut à la grandeur de la province. Une large proportion des Centres de services scolaires (CSSS) se retrouvent sans contrat avec leur regroupement de conducteurs d’autobus jaunes depuis la fin des classes. Une réalité qui pousse le réseau éducatif à se préparer à une absence de desserte.

C’est notamment le cas du côté du Centre de services scolaires des Découvreurs (CSSD), où on reste optimiste qu’un déblocage survienne. «Les pourparlers se poursuivent de façon positive (avec le syndicat des transporteurs scolaires). Il n’y a toutefois pas encore d’entente signée pour le moment», indique la conseillère en communication Marie-Ève Malouin. Dans la région de Québec, les CSS des Premières-Seigneuries et des Navigateurs se trouvent devant le même dilemme, tandis que seul celui de la Capitale dispose encore d’une entente valide.

Devant l’inquiétude croissante des parents, le ministère de l’Éducation a mandaté Me Claude Sauvageau à titre de négociateur dans le cadre du renouvellement des contrats de transport scolaire. Ces négociations sont teintées par divers enjeux qui affectent l’industrie du transport scolaire. Du nombre, on retrouve l’inflation et la hausse des dépenses d’exploitation (particulièrement pour le carburant), la pénurie et la hausse des coûts touchant la main-d’œuvre ainsi que les ruptures de service.

Rattrapage nécessaire

À la Fédération des employées et employées de services publics (FEESP-CSN), on prévient qu’un rattrapage financier est nécessaire afin que le transport scolaire redevienne attrayant et rentable. Autrement, il faudra trouver des alternatives locales. Parmi celles-ci, on évoque la possibilité que les parents d’enfants qui ne peuvent se rendre à pied à l’école les raccompagnent au service de garde, avant les classes, et les y récupèrent après l’école. Cela, à condition que les effectifs soient suffisants et non affectés par la pénurie de main-d’œuvre. Par ailleurs, le retour à l’enseignement virtuel n’est pas envisagé.

Métro Média

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