Le conseiller municipal de Sainte-Thérèse-de-Lisieux, Jean-François Gosselin, a adressé une lettre au ministre de l’Éducation du Québec, Jean-François Roberge, afin que soit reconsidérée l’idée de construire une école secondaire sur le terrain de l’actuel golf de Beauport.
Selon lui, le choix de construire une autre école aussi près des trois autres établissements scolaires déjà présents à Beauport ne serait «pas très judicieux». «C’était envisageable quand nous avons appris que le bail du golf se terminait en 2023, mais la situation a changé dans les dernières semaines», explique M. Gosselin, joint au téléphone.
Celui qui est en poste depuis 2017 fait référence au rachat des terres agricoles des Sœurs de la Charité par Québec, survenu le 28 avril dernier. «Lorsque le gouvernement a besoin de construire une école, c’est prévu dans la loi qu’il demande un terrain disponible à la Ville. Dans ce cas-ci, ce n’est même pas nécessaire d’utiliser un terrain de la Ville, parce que les terres des Sœurs appartiennent déjà au gouvernement et la partie nord, près du boulevard Louis XIV, conviendrait parfaitement», constate-t-il.
Une pierre, deux coups
Dans son message à l’intention du ministre, Jean-François Gosselin affirme que «la décision de ne pas construire la nouvelle école secondaire sur le golf de Beauport, permettrait de sauver le terrain» tout en répondant à «un besoin pressant du secteur».
Il soutient également que le développement rapide du secteur nord-est de Beauport et des environs, jusqu’à Sainte-Brigitte-de-Laval, nécessite l’ajout d’une école secondaire, ce qui «permettrait aux étudiants de poursuivre leurs études dans leur milieu de vie».
D’après M. Gosselin, le gouvernement pourrait tout à fait tenir son engagement de maintenir la vocation agricole des terres tout en aménageant «un projet porteur qui se marie très bien à l’objectif initial». «C’est très important de respecter les valeurs des Sœurs de la Charité et parmi celles-ci, on trouve également l’éducation, conclut-il. Je crois qu’il est tout à fait possible de créer un espace où se côtoient l’agro-parc et l’école secondaire, ce sont deux concepts qui peuvent très bien aller ensemble.»