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Grands chantiers de Québec: Une explosion des coûts à prévoir

L'oeuvre sera installée en façade du bâtiment.

L’opposition officielle de Québec se dit inquiète des conséquences financières possibles liées à la hausse des coûts de carburant et des matériaux de construction pour les grands chantiers de construction, dont l’ampleur n’était pas prévue dans le budget de la ville.

«Qu’est-ce qu’on va faire? On va emprunter davantage? Ou on choisit de délaisser des projets de plus petite envergure?», s’est questionné le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve.

Explosion de coûts

Ce dernier craint que les coûts de construction des grands chantiers explosent. On peut penser, par exemple, à la nouvelle centrale de police, estimée en 2022 à 98,5 M$ dans le récent budget, ou à la réfection de la bibliothèque Gabrielle-Roy, évaluée à 33,9 M$. «Est-ce que des projets plus grands ne risquent pas d’écraser d’autres projets qui sont importants pour la qualité de vie des citoyens, comme la réfection ou l’ajout de parcs ou de piscines?»

L’opposition a d’ailleurs déposé, lors du conseil municipal de lundi soir, un avis de proposition afin de tenir un comité plénier pour évaluer les impacts économiques de l’inflation.

Des choix difficiles à faire

Le maire de Québec ne nie pas le problème. «Les experts ne s’entendent plus à savoir ce qui arrivera avec l’inflation. On a des projets qui avancent rondement, et on a des projets dont on n’a pas le nombre suffisant de subventionnaires. Pour 2022, la Ville est en contrôle et on n’est pas inquiet. En 2023, 2024 et 2025, il y aura une question de choix à faire, et ce sera des choix que l’on devra faire ensemble.»

Pierre-Luc Lachance, vice-président du conseil exécutif, s’est fait rassurant pendant le conseil. «Je vais solliciter des rencontre privées avec vous tous pour cibler les priorités dans les districts. Selon le comportement de l’inflation, il y aura des choix à faire.»

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