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Sommet des aînés: Contribuer activement à la qualité de vie

Les personnes âgées pourront s'exprimer à l'occasion du Sommet des aînés. Photo: IStock Photo

COMMUNAUTÉ. Les citoyens âgés de 65 ans et plus pourront prendre la parole sur les enjeux qui les touchent à l’occasion du premier Sommet des aînés qui se tiendra les 19, 20 et 21 avril prochains.

Le Sommet est une initiative mobilisatrice qui permettra aux personnes âgées de participer à des réflexions sur les enjeux qui les préoccupent. Environ 250 participants réparties dans les six arrondissements y prendront part sous la forme de discussions. On espère entre autres trouver de nouvelles avenues pour améliorer la qualité de vie des aînés en mettant en place des conditions favorables à leur autonomie et au maintien de leur santé, afin de leur permettre de vivre encore plus longtemps dans leur communauté.

«C’est une combinaison d’actions qui peut faire une différence, indique la conseillère municipale de Louis-XIV Marie-Pierre Boucher, responsable du dossier. Notre façon d’aménager la ville et de créer des cœurs de quartier où une offre de services de proximité est présente facilite la vie chez soi. Le fait de pouvoir rester actif est un facteur de protection pour vieillir en santé.»

La santé des aînés vivant en communauté

Les participants échangeront sur le soutien social, la vie en communauté, les modes de déplacement individuels et collectifs, le milieu de vie, les services de proximité et communautaires ainsi que les services municipaux et institutionnels. «C’est un évènement dans lequel les gens âgés ont toute la place. Ils seront au cœur des discussions, et y participeront activement», souligne la conseillère.

«En travaillant sur les environnements favorables à la qualité de vie, on s’assure que le gens la gardent le plus longtemps possible et qu’au final, ils demeurent à la maison le plus longtemps possible.»

– Marie-Pierre Boucher, conseillère municipale à Charlesbourg

L’un des facteurs contribuant à la santé est la création d’un filet social, qui permet aux aînés d’être actifs dans leur communauté et d’y contribuer. «Quand on crée des fêtes de quartier et des milieux intergénérationnels, on travaille sur ce tissu social, qui est un facteur de protection, poursuit-elle. Le réseau de la santé a un rôle à jouer pour ce qui est d’intervenir sur la santé. Nous, en travaillant sur les environnements favorables à la qualité de vie, on s’assure que le gens la gardent le plus longtemps possible et qu’au final, ils demeurent à la maison le plus longtemps possible.»

La conseillère n’en est pas à son premier dossier sur la qualité de vie des aînés. En plus d’avoir grandi dans une famille où le respect et la bienveillance envers les personnes plus âgées étaient une priorité, elle a travaillé en gériatrie sociale pour la fondation Ages et a créé une formation sur la prévention de la santé. «C’est une cause qui est présente dans ma vie depuis longtemps et qui me tient beaucoup à cœur!», a-t-elle conclu.

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