SPVQ: Bruno Marchand confiant envers le chef de police
Le maire de Québec, Bruno Marchand accorde sa pleine confiance au chef de police Denis Turcotte afin de mener à bien les enquêtes internes déclenchées suite aux deux interventions controversées de l’escouade GRIPP du SPVQ.
Le premier magistrat de la ville estime qu’il est important de maintenir une «muraille de Chine» entre le monde politique et la gestion du service de police. «C’est facile de jouer au héros comme politicien, de dire ben moi je sais quoi faire, voici ce que le service de police doit faire. Pour moi, c’est un piège énorme parce ce que ça veut dire que le politique s’immisce dans le service de police et, après coup, ça peut créer un paquet de problèmes, a-t-il mentionné. La police, elle a le pouvoir d’enquêter sur le maire, sur l’ensemble des élus. Il faut qu’il y ait une distinction très claire. Le jour où le maire se prend pour un chef de police, en démocratie, on est dans le trouble.»
Bruno Marchand dit soutenir la décision du SPVQ d’avoir suspendu avec soldes cinq agents impliqués dans les interventions en question. Il assure ne pas avoir fait de pression afin que cette action soit prise. Par ailleurs, il croit que la demande d’enquêtes du Commissaire à la déontologie policière par la ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault est «une bonne chose» et que la combinaison des deux investigations permettra d’obtenir «des résultats avec toute transparence sur ce qui s’est passé».