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Les groupes environnementaux disent non au tunnel Québec-Lévis

Loin de réduire la congestion automobile, ajouter des infrastructures autoroutières dans les villes a plutôt comme effet de favoriser l’étalement urbain. /Photo gracieuseté

CIRCULATION. Déplorant la vision passéiste du gouvernement, des groupes environnementaux se mobilisent afin de s’opposer au tunnel entre Québec et Lévis. Considérant qu’aucune démonstration n’est faite quant à la nécessité de ce projet, ils invitent la population à signer la pétition qui dit «Non au troisième lien».

Selon la coalition nationale, rien ne justifie que la région métropolitaine de Québec se dote d’un troisième lien autoroutier. En se basant sur les enquêtes de déplacements existantes, on indique que les ponts ont encore une capacité supérieure (30 000 passages/heure) comparativement au réel besoin (21 000 passages/heure) en période de pointe.

«Le problème, estiment les porte-parole du regroupement, c’est que les automobilistes veulent traverser le fleuve au cours des mêmes 20 minutes, matin et soir. Or, pour améliorer cette situation, il faut justement favoriser davantage de moyens de transport collectif interrives. C’est la seule façon d’espérer réduire la congestion et d’accroître la fluidité du transit intermodal, tout en réduisant les impacts environnementaux.»

Convaincre élus et électeurs

Ce dernier aspect se trouve au cœur de la démarche de la coalition, qui souhaite faire entendre raison aux élus comme aux électeurs. Leur démarche se veut proactive et, surtout, basée sur le partage de faits scientifiques et non d’opinions.

L’objectif consiste à gonfler leurs rangs et faire signer leur pétition contre le troisième lien, en vue d’être outillé pour intervenir au cours des prochaines campagnes électorales fédérales, municipales et provinciales (dans l’ordre présumé) et lors des évaluations environnementales du projet.

Ce qu’ils en disent:

Québec Hebdo

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