Actualités

Violence conjugale et idées noires

La violence conjugale a transformé la vie de Rosalie (pseudonyme) en un monde noir et sans espoir. Au bout du rouleau, elle était même incapable d’imaginer que sa vie pourrait un jour aller mieux. «Je n’en pouvais plus, résume-t-elle simplement. Je ne voulais pas tant mourir, j’aime mes enfants, mais je n’étais plus capable d’endurer les coups durs. C’était ma dernière solution.»

À LIRE AUSSI Une main tendue au coeur du tsunami

Rosalie est bien de son temps: elle aurait préféré clavarder que de téléphoner à une ligne d’aide. Elle n’a rien trouvé de ce genre et aujourd’hui elle est bien heureuse de s’être tournée vers le téléphone. «La fille au bout du fil m’a écoutée attentivement, elle m’a référée à des organismes pour trouver des solutions.»

Outre l’écoute de l’employée en relation d’aide, Rosalie a particulièrement apprécié de ne pas se faire dicter sa conduite. «Quand on dit à notre entourage qu’on n’est plus capable, les gens ne nous croient pas. Elle n’a pas fait comme les autres qui me disent que je suis encore capable. Elle m’a aidée à trouver des outils et à repousser l’idée de mourir. Elle m’a tellement bien écoutée, conseillée et redirigée.»

Aujourd’hui, Rosalie n’en a pas fini avec ses problèmes, mais elle connait les ressources qui aident à tenir le suicide à distance.

Quelques chiffres

Articles récents du même sujet

Exit mobile version