Virée de voitures de rêve au profit des hôpitaux de Québec
ÉVÉNEMENT. Les Maserati, Porche et Ferrari étaient à l’honneur samedi matin au domaine Cataraqui de Québec. Plus de 80 bolides de rêve se rassemblaient pour ensuite défiler au profit de la Fondation du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec.
Pour une deuxième année, le chroniqueur automobile Jacques Duval était sur place pour parler automobile et primer une vingtaine de modèles d’exception qui lui sont tombés dans l’œil.
L’événement répété depuis 2012 est unique en son genre, vante l’organisation: «On ne voit pas ça nulle part, alors on se démarque beaucoup et ça fait jaser!», s’est réjoui la présidente d’honneur de l’événement, Manon Tanguay de Canac qui espère voir le nombre de participants grimper davantage.
Cette année, l’escapade servira à financer l’avancée des soins à l’Hôpital Saint-François-d’Assise de Québec. On prévoit l’achat d’appareils de chirurgie laparoscopique pour les interventions à l’abdomen, ainsi que des sondes échographiques pour les pathologies ano-rectales et du rein, détaille l’un des instigateurs de l’activité, Dr Jean-Pierre Gagné. Des projets de rénovation des salles de césarienne et d’amélioration des salles pour le premier contact mère-enfant sont également dans l’air.
«Ce qui est remarquable et ce qu’on apprécie beaucoup, c’est que la majorité des gens ici pourrait se permettre simplement de faire un don, mais ils prennent de leur temps un samedi, ils viennent passer la journée complète au profit de la Fondation», a souligné le Dr Gagné. Chaque propriétaire de bolide a déboursé 2000$ pour participer à la Virée de voitures de rêve.
Les éditions précédentes ont notamment permis de financer la rénovation de deux salles de chirurgie laparoscopique. Pour le CHU de Québec, les bénéfices se jouent aussi sur l’attractivité et la rétention des spécialistes, conclut le médecin: «De prendre notre centre hospitalier, qui est excellent, et on le rehausse un peu. […] Ce qu’on fait avec cet argent-là, c’est de rajouter, je dirais, la crème sur le dessert» en vue d’atteindre les «standards nord-américains».
Québec Hebdo