Antoine Valois-Fortier sera prêt pour les Jeux olympiques
JUDO. Même si la blessure aux côtes à Antoine Valois-Fortier vient de compliquer sa route pour les Jeux olympiques, le judoka reste confiant pour la suite de sa préparation olympique.
«Ce n’est pas idéal de rater les Championnats panaméricains, mais c’est important de m’occuper de ma blessure. Il y a un danger de sortir du top 8 mondial, mais c’est plus important de guérir présentement», mentionne le Beauportois.
Avec une sortie éventuelle du top 8 mondial puisque Valois-Fortier occupe justement le 8e rang, la route de l’athlète serait nettement plus difficile lors du tournoi olympique. Une éventualité qui ne l’inquiète pas nécessairement.
«L’idéal serait évidemment d’être dans le top 8, mais la classe des 81 kilos est à mon avis très relevée. Elle est très difficile à prédire. Il y a d’excellents combattants à l’extérieur du top 8 et n’importe qui avec une bonne journée peut finir sur le podium. Ma vision est simple. Si je veux finir sur le podium, je devrai battre les meilleurs de toute façon. C’est pour cette raison que je place plus d’importance sur ma santé.»
Plus qu’un thérapeute
L’inflammation aux cartilages d’une côte vient mettre en lumière la relation privilégiée qui s’établit entre un athlète et son thérapeute du sport. Pour Valois-Fortier, il est clair que Fayez Abdulrahman est plus important que son titre.
«Le judo est un sport physique et intense. C’est un sport de combat. Il y a toujours des petits bobos. Au fil du temps, Fayez est devenu un ami et bien plus que seulement la personne qui traite mes blessures. Il est toujours présent pour ses athlètes. Il fait parti de mon entourage et avant de prendre une décision, je m’assure de toujours prendre son opinion dans la balance.»
Le mystère Tokyo
À moins de trois mois des Jeux olympiques, le judoka assure qu’il n’a reçu aucune information privilégiée sur une annulation possible du plus gros événement sportif de la planète.
«Personne ne sait rien. C’est aussi simple que ça. C’est difficile pour les athlètes parce que nous sommes habitués à avoir un horaire très précis. Je me dis que je ne contrôle rien et je me concentre sur ma préparation et ma guérison pour l’instant. Je demeure confiant qu’il y aura des Jeux, mais c’est seulement mon opinion», termine le combattant, qui aura à négocier avec les championnats mondiaux à Budapest en juin avant le rendez-vous olympique à la fin juillet.