COVID-19: 1269 nouveaux et stabilité dans les hôpitaux
SANTÉ. Les plus récentes données sur l’évolution de la COVID-19, au Québec, font état de 1269 nouveaux cas, dont 195 de moins qu’hier, alors que la Capitale nationale en dénombre 132. À cela s’ajoutent 38 nouveaux décès portant le nombre total à 6984.
Du nombre de ces décès, neuf sont survenus dans les 24 dernières heures, 24 ont été enregistrés entre le 20 et le 25 novembre, deux sont survenus avant le 20 novembre et trois à une date inconnue. On note que le nombre d’hospitalisations a diminué de six par rapport à la veille, avec un cumul de 669. Le nombre de personnes se trouvant aux soins intensifs reste à 90. Les prélèvements réalisés le 25 novembre s’élèvent à 32 266 portant le total à 3 816 156.
«Bien que la situation semble vouloir afficher une certaine stabilité à plusieurs égards, beaucoup d’incertitudes demeurent et soulèvent des inquiétudes dans certaines régions. C’est pourquoi nous devons continuer de limiter nos contacts au cours des semaines à venir.»
-Christian Dubé
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a pris connaissance de la mise à jour des deux nouveaux rapports hebdomadaires produits cette semaine par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux. On précise qu’entre le 16 au 22 novembre, le nombre de nouveaux cas a diminué de 12% par rapport à la semaine précédente.
Par contre, on observe une hausse du nombre d’hospitalisations anticipées en raison de la proportion plus grande de cas chez les personnes de plus de 70 ans. En ce qui a trait aux autres régions, l’augmentation des hospitalisations semble s’être stabilisée.
Quant aux besoins hospitaliers, les projections suggèrent une légère augmentation, moins marquée que celle de la semaine dernière. Aucun dépassement des capacités hospitalières n’est prévu du côté de Montréal et dans les régions limitrophes pour le prochain mois.
Tableau synthèse de l’évolution des données
Date
|
Cas confirmés | Décès | Hospitalisations | Hospitalisations aux soins intensifs | Prélèvements réalisés |
20 novembre | 1189 | 22 | 646 (+22) | 99 (+3) | 34 217 |
21 novembre | 1154 | 24 | 642 (-4) | 103 (+4) | 20 017 |
22 novembre | 1164 | 28 | 634 (-8) | 98 (-5) | 20 400 |
23 novembre | 1124 | 20 | 655 (+21) | 96 (-2) | 24 067 |
24 novembre | 1100 | 34 | 655 | 93 (-3) | 33 023 |
25 novembre | 1464 | 22 | 675 (+20) | 90 (-3) | 32 266 |
26 novembre | 1269 | 9 | 669 (-6) | 90 | ND |
Rapport sur les risques d’hospitalisation
- Le nombre de nouveaux cas est en baisse (12%) par rapport à la semaine précédente (8081 versus 9133);
- Parmi les nouveaux cas confirmés au cours de la semaine du 16 au 22 novembre 2020, 387 présentent un risque élevé d’hospitalisation, ce qui représente une augmentation de 13% par rapport à la moyenne des quatre dernières semaines (344).
Quant au rapport de projections sur les besoins hospitaliers, il met en lumière les éléments suivants :
- Pour les autres régions (zone 2), même si l’augmentation des nouvelles hospitalisations projetées la semaine dernière semble moins marquée, le risque de dépasser les capacités hospitalières dédiées au cours du prochain mois ne peut être exclu. En effet, les patients COVID-19 occupent déjà près de la moitié des lits réguliers dédiés, ce qui rend certains établissements plus fragiles à dépasser leurs capacités dédiées.
- Tel qu’observé au cours des dernières semaines, les fluctuations du taux de transmission dans les différentes régions de la zone 2 persistent et génèrent un certain degré d’incertitude dans nos prévisions.
- En particulier, des éclosions dans certains milieux de vie hébergeant des personnes âgées rendent les projections moins stables.
L’INESSS tient à souligner certaines limites en lien avec ces projections :
- Une analyse rétrospective des projections suggère que les modèles sont généralement robustes, mais la précision diminue avec le temps. L’hypothèse du taux de transmission constant semble moins plausible au-delà de la troisième semaine. Les graphiques ont été ajustés en conséquence;
- Rappelons qu’au-delà de la disponibilité des lits, d’autres facteurs influencent également la capacité hospitalière, notamment la disponibilité du personnel et du matériel;
- Il n’est toujours pas possible en ce moment d’exclure des données les cas qui sont placés en isolement préventif dans les lits d’hospitalisation, ce qui peut biaiser les projections d’hospitalisation.
Les deux rapports sont disponibles sur le site Web de l’INESSS dans la section COVID-19/Risques d’hospitalisation et projections des besoins hospitaliers. Ils sont mis à jour chaque semaine afin d’éclairer les décisions à prendre.