La prudence est de mise dans l’organisation du déménagement
SERVICES. Il y a des précautions à prendre lorsqu’on a retenu les services d’une entreprise de déménagement rappelle l’Office de la protection du consommateur (OPC). Souvent, celles-ci font la différence entre une expérience plus ou moins satisfaisante.
D’abord, vous aurez pris soin de conclure une entente par écrit avec votre déménageur. Tous les détails importants y seront consignés: lieu de départ et lieu d’arrivée; date et heure du déménagement; prix convenu (ou tarif horaire) pour combien de paires de bras et quelle grosseur de camion; le mode de paiement, etc. Il est suggéré d’avoir ces écrits sous la main pour y référer au besoin.
«Si le prix était convenu à l’avance et que le déménageur parle de «frais COVID-19», attention! Bien que parfois, de tels frais puissent être légitimes, la loi ne permet pas au commerçant d’ajouter des sommes non prévues au contrat. Pour préserver la bonne entente, il pourrait être sage, si les mesures sanitaires entraînent un surcoût réel pour le déménageur, de convenir d’un montant raisonnable. Par contre, vous pourriez refuser des «frais surprises», si vous jugez qu’il y a de l’abus», précise l’OPC.
Preuves de biens précieux
Avant le déménagement, si vous craignez pour certains biens précieux ou des meubles de valeur, l’organisme recommande d’enregistrer des photos ou vidéos. Elles pourraient servir de preuve si un bien disparaissait ou était abîmé. Aussi, n’attendez pas à la dernière minute pour faire vos boîtes et tout bien emballer, si c’est votre tâche. Enfin, songez à transporter vous-même certains objets plus fragiles ou de valeur.
Le «Jour J» venu, soyez sur les lieux et, de préférence, ne soyez pas seul. «Il est utile de prévoir qu’une personne soit à l’endroit de départ et une autre au point d’arrivée, pour gérer le trafic des boîtes. La présence d’un témoin peut aussi être utile en cas de problème», rappelle l’OPC.
En cas de pépin, de services non rendus, de bris ou de pertes, il vaut toujours mieux discuter pour trouver une entente. Si rien n’y fait, il est parfois préférable de régler sur le moment, tout en prévenant le déménageur que vous n’en resterez pas là. Vous pourrez communiquer avec l’Office dans les jours qui suivent, exposer la situation et obtenir des renseignements pour faire valoir vos droits.
- On peut trouver de l’information pertinente dans une fiche-conseil sur les déménagements et sur une foule d’autres sujets de consommation dans le site Web de l’Office.
- Par ailleurs, la Société d’habitation du Québec a diffusé le Guide des bonnes pratiques sanitaires à adopter lors d’un déménagement.
La Régie du logement au bout du fil
Ce mercredi 1er juillet, la Régie du logement du Québec (RLQ) répondra aux demandes d’information des locataires et des locateurs. Bien que ce soit un jour férié, des situations nécessitant des réponses rapides peuvent se présenter. Des préposés du service de renseignements téléphonique pourront être joints entre 8h30 à 16h30, au 1 800 683-BAIL (2245). Les bureaux seront ouverts sur rendez-vous dès le jeudi 2 juillet aux heures habituelles.
La RLQ souligne que le droit d’un nouveau locataire d’occuper les lieux commence le premier jour du bail. L’ancien locataire ne dispose d’aucun «jour de grâce» pour libérer les lieux et retirer ses effets du logement. Il a l’obligation de remettre le logement dans l’état où il l’a reçu.
«Il se peut que les circonstances fassent en sorte que le déménagement du locataire sortant ne soit pas complété avant l’arrivée du nouvel occupant. En ce cas, le locataire sortant doit donner accès au logement au nouveau locataire. Il est suggéré de libérer une, ou si possible plusieurs pièces, afin de permettre au nouveau locataire de déposer ses effets. À noter que le locateur a l’obligation de livrer le logement en bon état et à la date convenue», précise la RLQ.
La Régie du logement est le tribunal qui a compétence exclusive au Québec dans le domaine du logement locatif. Information: www.rdl.gouv.qc.ca.