Failles de Courville: la situation stabilisée
GROTTES. Les travaux d’un 1,2M$ qui ont été réalisés en 2016 dans le dossier des failles de Courville ont permis de réduire de 80% l’apport d’eau dans le réseau de grottes souterraines, a annoncé la ville lors d’une séance d’information publique qui a eu lieu tout récemment.
Depuis 2013, 2,5M$ ont été investis pour sécuriser les résidents, qui estiment que la valeur des maisons a diminué depuis qu’on a dévoilé l’existence de ce réseau de failles, qui pourrait peut-être se situer sous leurs maisons.
En 2015 et en 2016, la Ville a poursuivi la cartographie du réseau souterrain accessible, mais ce n’est pas encore terminé. C’est pourquoi certains résidents se plaignent de la délimitation de la zone dite «karstique»: il n’est pas encore prouvé que des failles se trouvent bel et bien sous leur terrain. En 2016, une superficie de 298m du réseau de failles a été inspectée, ce qui a porté le total du réseau connu à 648m.
Parmi les travaux qui ont été réalisés en 2016, des grillages et du béton projeté ont été installés là où s’infiltrait l’eau pour se glisser à l’intérieur des failles. Les travaux ont porté fruit, puisque l’apport d’eau a été réduit de 80%.
La Ville qualifie maintenant la situation de stable, puisqu’il a été noté, à la suite des inspections réalisées dans les dernières années, que les murs et les voûtes des galeries souterraines ne présentaient pas d’indices permettant de croire à des activités ou à des mouvements récents.
La suite des choses
Ce printemps, une vérification des travaux effectués au cours de l’année 2016 aura lieu afin de savoir si le gel et le dégel a abimé les nouvelles infrastructures. Il y aura également un programme d’entretien régulier à l’intérieur des failles.
Il est fortement possible qu’il y ait de l’exploration qui soit faite encore en 2017, notamment dans le secteur du cimetière, a expliqué la porte-parole de la Ville, Danielle Caron. Peut-être même qu’un nouveau puits d’accès sera creusé dans ce secteur «si l’homme est capable de passer», a mentionné Mme Caron, qui précise que les corridors des grottes sont parfois tellement étroits qu’il est impossible pour un humain de s’y glisser.