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Audrey Faucher-Genest, se laisser guider par le vent

Après avoir décroché son baccalauréat en psychologie en 2016, Audrey Faucher-Genest s’est dirigée vers le MBA en Gestion internationale. Un choix qui a fait croître sa passion pour les voyages déjà bien ancrée en elle. Comme loisirs, et pour les affaires. 

Audrey Faucher-Genest parle déjà trois langues : français, anglais et espagnol. Elle connaît aussi quelques mots de courtoisie en japonais et en mandarin.

Photo Métro Média – Charles Lalande

La jeune femme de 25 ans, dont le passeport est plein d’étampes, a déjà visité une vingtaine de pays à travers le monde. Initialement, elle parcourait le globe seule, avec des amis ou avec sa famille. Son choix de s’inscrire au MBA a fait en sorte qu’elle s’est mise à voyager pour l’école et pour le boulot.

L’Asie

À l’été 2017, elle a étudié pendant deux mois en Chine, à Shanghai, à l’école de Management, dans le cadre du programme Université d’été internationales.

Cette année, la résidente du secteur Lebourgneuf s’est inscrite à une mission commerciale qui a nécessité plusieurs mois de formation avant de partir trois semaines au Japon pour représenter une entreprise québécoise à titre d’agente de développement.

«Pendant huit mois, nous avons eu des formations sur une mission commerciale et sur l’entreprise que nous allions représenter. J’ai passé deux semaines à Tokyo et une autre à Sapporo.»

Là-bas, Audrey Faucher-Genest travaillait pour Chez J. A. Larue inc., qui fabrique et vend des souffleuses à neige industrielles détachables et automotrices pour les municipalités, les entrepreneurs et les institutions gouvernementales.

Avant de partir de Québec, elle a contacté certaines compagnies locales pour les rencontrer. Sur place, les entretiens se sont succédé l’un après l’autre. Elle a eu à surmonter deux obstacles, soit la langue et les vieilles mentalités nippones.

«La culture de la femme est vraiment différente. Je n’ai vu aucune femme occuper un poste de direction, alors ce n’était pas tout le monde qui était prêt de voir une Québécoise débarquer avec ses souffleuses devant huit à douze hommes d’affaires japonais d’un certain âge. Somme toute, ça bien été. Les messieurs étaient ouverts!»

«Il y en avait seulement deux ou trois qui parlaient anglais, alors ceux-ci devaient traduire pour les autres. Les Japonais parlent peu anglais, mais Tokyo est en train de s’internationaliser, alors c’est moins pire. À Sapporo, je n’avais pas le choix d’avoir un traducteur avec moi.»

Nouvelle aventure

L’ancienne étudiante de l’Académie Saint-Louis, vient à peine de terminer son MBA qu’elle est déjà prête pour une nouvelle aventure : une deuxième maîtrise. En effet, elle s’envolera à Paris, le 29 août prochain pour un séjour de cinq semaines, puis six mois à Shanghai ainsi qu’une autre demi-année dans un endroit de son choix.

«Pour la dernière destination, ça va dépendre des opportunités qui s’offrent à moi. Je suis un peu dans l’inconnu présentement, mais je me laisse porter par le vent. Après le stage, il pourrait y avoir des possibilités pour commencer ma carrière professionnelle.»

Où se voit-elle dans cinq ans? Géographiquement, elle n’a aucune idée. Chose certaine, cette femme ambitieuse veut travailler à l’international «pour une luxueuse compagnie». 

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