Sept danseurs de Québec commencent l’année 2018 sous les projecteurs. Ils prendront part à l’émission Danser pour Gagner diffusée à V Télé.
(Photo gracieuseté)
Formée de sept danseurs surdoués, MARVL a su charmer les juges lors des auditions avec ses acrobaties. Composée de Ralph Aguilar, Michel Dubé, Louis Durand, Kristopher Griffin, Gabriel Jobin, Emrick Paquet et Derek Powers, la troupe de Québec cherchera à transmettre des émotions fortes avec ses chorégraphies dynamiques créées avec la participation des instructeurs Tommy Tremblay et Krystel Pitre.
L’équipe de Québec Express vous présente les quatre participants de ses arrondissements.
Louis Durand Sioui (Limoilou)
Photo TC Media – Geoffré Samson
À 25 ans, il est détenteur d’un baccalauréat en relation industrielle et est dans sa deuxième année en Faculté de droit. Il danse depuis l’époque de l’école primaire, où il a rencontré Gabriel Jobin, aussi membre de la troupe.
Après un arrêt de cinq ans en raison d’un hématome au dos, il cofonde MARVL en compagnie de Tommy Tremblay et de Gabriel.
Louis est danseur de breakdance et fait des acrobaties. Il a appris des techniques en regardant la lutte.
Il a mis ses études sur la glace le temps de cette expérience et Louis Durand est enthousiaste à l’avenir.
«Tant que je peux vivre du breakdance, je le ferai. Après, je pourrai retourner aux études, je n’ai aucune crainte.»
Gabriel Jobin (Saint-Sauveur)
Photo TC Media – Geoffré Samson
Gabriel est demeuré dans le quartier Saint-Sauveur jusqu’à ses 23 ans. Conjointement à la danse, il est diplômé et travaille comme cuisinier.
La cuisine est une passion, mais avoue que dans ses premiers moments en appartement, le «grilled cheese» était devenu une gastronomie passagère.
Après avoir fait quelques années dans les arts martiaux, Gabriel a commencé à danser à 11 ans après avoir vu une publicité mettant en vedette le danseur élite, Nicolas Bégin. Il s’est exclamé: «C’est ça que je veux faire!»
Le danseur se spécialise en breakdance, en popping et maitrise l’art du «Crash & Dance», une technique qui permet de créer à partir d’un faux pas.
Il entrevoit la compétition télé d’un bon œil.
«Nous sortirons de la compétition comme des nouvelles personnes, des nouveaux danseurs.»
Emrick Paquet (Limoilou)
Photo TC Media – Geoffré Samson
À 27 ans, Emrick est l’ainé de MARVL. Dès le primaire, il a commencé avec le style B-boy, qu’il a mélangé par la suite au hip-hop.
Après son retour d’une année en sabbatique, la chimie a été immédiate avec MARVL. Conjointement à la danse, Emrick a complété un diplôme d’études professionnelles en sécurité en plus d’une formation de fantassin avec les Voltigeurs (Forces armées Canadiennes).
Ensuite, il a complété une formation d’évaluateur immobilier, un emploi qu’il occupait jusqu’à récemment. «J’ai dû quitter mon job avec la nouvelle étape de MARVL. Je voulais m’y concentrer à temps plein.»
Le danseur se voit comme le grand frère du groupe et aime partager ses valeurs ainsi que son expérience professionnelle. Pour lui, MARVL représente un accomplissement personnel, une liberté, une chimie de groupe, une famille et des niaiseries de boys.
Kristopher Griffin (Limoilou)
Photo TC Media – Geoffré Samson
Originaire du Lac-Beauport, Kristopher est le plus jeune de la troupe, mais celui qui danse depuis le plus longtemps. Lorsqu’il était encore aux couches, son père lui enseignait les rudiments du breakdance.
«J’ai évolué dans une famille de danseur, je me suis imprégné naturellement.»
Le danseur aime tout ce qui a un risque de se faire mal.
«Je suis casse-cou, j’adore faire des parcours en sautant d’un toit à l’autre.» Bien que son père l’encourage, sa mère ne veut plus en parler.
Avec MARVL depuis mai 2017, il est spécialisé en breakdance et les acrobaties. Kristopher affectionne les mouvements où il se sent flotter dans les airs et ajoute que plus c’est difficile, plus il en veut. Il donne des cours de danse depuis sept ans.
«Si tu commences jeune et tu fais ce que tu aimes, tu peux faire ce que tu veux.
L’impact d’une telle émission incitera peut-être les jeunes à découvrir la danse. On peut aller dans d’autres volets que les sports.»
Pour vous, que signifie le mot «gagner»?
L.D.: «Une vision axée sur le partage avec le public. Nous ne sommes pas un groupe compétitif, car nous sommes accessibles.»
G.J.: «Tu dois être meilleur que tout le monde. On s’en va à la guerre (amicale bien sûr!).»
E.P.: «Gagner les spectateurs et le grand public.»
K.G.: «Je vois gagner de l’expérience, de la visibilité. On gagne la confiance de notre équipe, celle de la production, du public et de mes étudiants de danse.»
Avec la collaboration de François Cattapan