DONNEUR. Une jeune fille de Québec lance un appel à l’aide sur les médias sociaux en vue de trouver un donneur pour sa sœur de 19 ans, atteinte de leucémie. Leurs origines autochtones compliquent les recherches, témoigne Hélisa Lirette.
«Hema-Québec n’a trouvé AUCUN DONNEUR compatible pour ma petite sœur parmis sa banque de milliers de donneurs. Trouver un donneur est sa seule chance de guérir!», écrit Hélisa Lirette. Sa publication a été partagée près de 5000 fois.
«Malgré la chimio, ma sœur à besoin d’une greffe de Moelle Osseuse (ou de cellules souches, présentes dans le sang et même dans le placenta et le cordon ombilical!) Malheureusement puisque nous avons des descendances amérindiennes il est TRÈS DIFFICILE de trouver un donneur!», poursuit la jeune fille sur Facebook.
Héma-Québec abonde dans ce sens : «Tous les gens qui sont non-caucasiens et qui sont principalement aussi d’origine mixte, c’est extrêmement difficile – sinon impossible – de trouver un donneur», commente Susie Joron, chef au registre des donneurs de cellule souche.
Depuis le 17 août, Héma-Québec a reçu 200 nouvelles inscriptions au registre, dont 100 depuis hier, indique Mme Joron, pour qui ce n’est pas étranger à l’appel à l’aide des Lirette.
Sensibilisation
Le cri du cœur de Hélisa Lirette se veut aussi un appel à la sensibilisation des membres des Premières nations au don de cellules souches: «Ne le faite pas seulement pour ma petite sœur et même peu importe vos racines, mais faite le pour toutes les personnes qui pourraient un jour avoir besoin d’un donneur», conclut-elle.
La participation de toutes les communautés, et particulièrement des non-caucasiens, est cruciale pour augmenter le nombre de donneurs compatibles, renchérit Susie Joron d’Héma-Québec.
Lien externe : Information sur le don de cellules souches – Héma- Québec
Québec Hebdo