JEUX VIDÉO. La compagnie Ubisoft Québec a officiellement lancé le neuvième volet de la saga Assassin’s Creed qui sera sur les tablettes des magasins du monde entier le 23 octobre sur les consoles Xbox One et PlayStation 4. Cette fois-ci, la franchise s’attaque à l’époque victorienne et aux Templiers.
Se situant à Londres en pleine révolution industrielle du 19e siècle, l’histoire permettra au joueur d’incarner deux personnages, les jumeaux Jacob et Evie Frye. C’est une première, puisque précédemment il n’y avait qu’un seul personnage possible, toujours masculin.
Les jumeaux Frye sont très différents l’un de l’autre. Jacob est un homme impétueux, qui agit avant de réfléchir tandis que sa sœur est plus posée et plus furtive. «Ce sont les assassins les plus puissants de la série», a dit le directeur créatif Marc-Alexis Côté. «Dans le monde ouvert, le joueur pourra choisir lequel des deux il veut incarner, mais dans certaines quêtes précises c’est le jeu qui choisira en fonction des événements», précise le producteur sénior François Pelland.
Une première pour Ubisoft Québec
Pour le studio de Québec, c’était une première expérience en tant que leader de projet: «Il y a 10 ans, lorsque nous avons démarré le studio à Québec, nous avions l’ambition de nous développer pour nous positionner comme un acteur majeur dans le développement de jeux AAA (méga productions). C’est maintenant fait», a déclaré le directeur général d’Ubisoft Québec Nicolas Rioux. Il a ajouté que c’était le plus gros jeu jamais fait à Québec. Huit autres studios ont participé à la plus récente réalisation. Depuis le premier jeu sorti en 2007, Assassin’s Creed a été vendu à plus de 90 millions de copies.
L’importance de la recherche historique
Le jeu se déroule en 1868. Il a donc fallu que l’équipe historique dirigée par Jean-Vincent Roy replonge dans tous les petits détails de cette époque sans laisser passer de détails: «Contrairement à un film, le joueur peut aller n’importe où et tout ce qu’il rencontre doit être fait en conséquence et être crédible.» L’historien ajoute que l’un des principaux défis fut le niveau de langage parce qu’«un noble de cette époque ne parlera pas de la même façon qu’un ouvrier.»
Même chose pour les costumes. Le directeur artistique Thierry Dansereau avoue toutefois avoir fait une petite entorse: «On a dû tricher pour le personnage d’Evie Frye puisqu’à cette époque, les femmes portaient toutes des robes, ce qui n’aurait pas été pratique pour une assassin.»
Plusieurs innovations
Plusieurs nouveautés font leur apparition dans Syndicate, notamment l’apparition des véhicules. Les rues seront plus larges et chaque véhicule sera utilisable autant pour se déplacer et pour grimper dessus ou se projeter sur quelque chose.
Le grappin a aussi été amélioré. Le joueur pourra désormais monter sur des bâtiments beaucoup plus hauts et en rejoindre d’autres beaucoup plus loin.
Les gens sont invités au Comiccon de Québec pour essayer le jeu le samedi 17 et dimanche 18 octobre au Centre des congrès de Québec. Une conférence sur la création sera aussi donnée le samedi à 12h15.