ALZHEIMER. 350 individus, dont 70 de Québec, âgés de 60 ans et plus en bonne santé, mais ayant remarqué des pertes de mémoire occasionnelles sont invitées à participer à une étude recherchant les signes et causes de la maladie d’Alzheimer, une maladie qui touchera un adulte sur huit au Canada en 2038.
90 chercheurs s’affairent, depuis un an, à regrouper les causes de cette maladie qui ne connaît toujours pas de remède, et plusieurs facteurs de risques peuvent faire partie de la malheureuse équation. «L’âge est le premier facteur, mentionne le neuropsychologue et chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ), Carol Hudon. Par contre, la dépression, l’inactivité physique et intellectuelle sont aussi des facteurs de risques.»
L’étude, menée par le CIMA-Q et qui s’étalera sur trois ans, vise à développer des outils pour diagnostiquer plus rapidement la maladie, trouver un remède et permettre au patient de changer rapidement ses habitudes de vie. «Avec le diagnostic précoce, ces avancées permettront de découvrir de nouveaux médicaments pour la traiter», renchérit le neuropsychologue.
Gilles Clermont-Drôlet participe à l’étude, après avoir conseillé un ami à lui de s’inscrire. «On fait différents tests, des associations d’images à images, raconte-t-il. Je trouve ça extraordinaire pour connaître mes forces et mes faiblesses sur ma mémoire à long et à court terme.»
Pour vous inscrire, www.cima-q.ca.