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Six questions à Gaël-Anne Grenier-Lavergne, Duchesse des Rivières

CARNAVAL. Cette année, le Duché des Rivières a été attribué à Gaël-Anne Grenier-Lavergne, une étudiante au Baccalauréat en communication publique. À quelques jours du Carnaval, elle a accepté de répondre aux questions de L’Actuel.

La Duchesse des Rivières, Gaël-Anne Grenier-Lavergne. (Photo: gracieuseté)

L’Actuel: Comment te décris-tu?

Gaël-Anne Grenier-Lavergne: «Je suis une fille enjouée qui adore aller à la rencontre des gens. Je suis quelqu’un de dévoué qui s’implique à 100% dans ce que j’entreprends. J’ai de l’ambition et je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour atteindre mes objectifs personnels. J’aime aussi me décrire comme une jeune femme fière de ses valeurs, déterminée et ambitieuse. Les voyages, l’aventure et les soirées entre amies sont des moments que je chéris particulièrement. Je suis également une fille très attachée à sa région, l’Abitibi-Témiscamingue.»

L’Actuel: Qu’est-ce que l’expérience du Carnaval t’apporte et en quoi te servira-t-elle dans le futur?

G-A G-L: «L’expérience de duchesse va m’apporter énormément, ça c’est certain. Sur deux plans principalement, les volets personnel et professionnel. Du côté personnel, le Carnaval nous permet de nous tester. Il nous permet également de savoir ce dont nous sommes capables, et ce dans plusieurs sphères. Que ce soit ma capacité à travailler sous pression, ma capacité à travailler avec les autres, être capable de rester avec un regard positif sur la situation, trouver les solutions plutôt que les problèmes. Nous apprenons à nous connaître, à savoir quels sont nos défis personnels. De l’autre côté, je suis étudiante au Baccalauréat en communication publique alors le programme des duchesses fut pour moi une expérience extrêmement constructive. Elle permet d’appliquer de nombreuses connaissances, mais aussi d’entrer en contact avec le marché du travail. Nous avons maintenant plusieurs expériences concrètes autant dans les entrevues télé, que radio, que dans les conférences de presse, les communiqués de presse, les relations publiques, l’usage des médias sociaux, etc.»

L’Actuel: En quoi es-tu différente de la duchesse de l’an passé?

G-A G-L: «Ce qui me distingue de la duchesse de l’an passé est probablement ce qui me distingue des autres duchesses aussi. N’étant pas native de Québec, je n’ai pas pu me fier à un réseau de contact préalablement établi. Du haut de mes 21 ans, j’ai dû approcher moi-même chacun des membres clés de ma campagne. Mes parents ne sont pas des gens du milieu d’affaire de Québec, je n’ai pas de frère et sœur prêts à se mobiliser dans ma campagne. Cet aspect fut également le plus difficile de mon parcours. Cependant, j’ai su m’entourer de gens engagés et disposés à me soutenir activement. Par exemple, le député provincial de Vanier Les-Rivières (monsieur Patrick Huot) m’a invité dans plusieurs événements et m’a également aidé à comprendre mon duché et les gens qui y résident. Ensuite, les gens de ma fondation furent également très importants et m’ont soutenue autant moralement que sur le terrain. Alors, je crois que ce qui me distingue est le fait que je suis arrivée au même résultat, mais en partant de plus loin. Cependant, nous avons toutes des défis différents et je tiens à souligner l’excellent travail de la duchesse de l’an dernier, Marie-Lou Lefebvre.

(La suite à la page 2)

 

L’Actuel: Lorsque tu as été élue, à quoi t’attendais-tu pour la durée Carnaval?

G-A G-L: «Nous connaissions la charge de travail, nous étions bien averties. Je dois avouer être surprise de l’ampleur au niveau médiatique ainsi que l’aspect prédominant qu’est l’expérience humaine derrière le rôle de duchesse. Il est primordial d’aimer les gens, d’aimer aller à leur rencontre, d’aimer partager avec eux. Nous participons à de nombreux événements, nous serrons de nombreuses mains dans le but de promouvoir et représenter le Carnaval.»

L’Actuel: Pourquoi avoir choisi la cause que tu as décidé d’appuyer?

G-A G-L: «Personnellement, je connais plusieurs personnes affectées par l’une ou l’autre des maladies mentales. Ma mère fut diagnostiquée TDAH vers l’âge de 40 ans, une amie à moi a souffert de trouble alimentaire, je connais aussi quelques personnes souffrant de troubles anxieux. Les statistiques disent qu’un Canadien sur cinq est touché directement. Mon mandat fut d’en parler à maximum et d’essayer au meilleur de ma capacité à briser les tabous. Je trouve injuste qu’une personne souffrant d’une maladie du cerveau soit victime de nombreux préjugés. Ils méritent tout comme les gens souffrants d’autres maladies, de l’empathie et de la compréhension. Je souhaite mettre à profit ma visibilité afin de parler des maladies mentales. Si j’ai permis ne serait-ce qu’a une personne de se sentir mieux entendu ou compris dans sa condition, je vais être la plus heureuse.»

L’Actuel: Quel est ton meilleur souvenir d’un Carnaval passé?

G-A G-L: «J’irais plutôt avec un souvenir de cette année puisqu’il surpasse tous les autres. Le 25 novembre dernier, nous étions tous à Baie-Saint-Paul pour notre première tournée des régions. Nous venions de terminer notre première journée de vente au marché de Noël, la chimie qui s’est installée au courant de cette fin de semaine est inexplicable. Nous avions déjà quelques semaines derrière nous, nous avions appris à plus nous connaître et chaque fille prenait de plus en plus sa place. Nous avons eu un accueil incroyable à Baie-Saint-Paul ce qui nous a toutes rendues très fières. La soirée s’est terminée en jouant à des jeux toute ensemble. Nous avons eu beaucoup de plaisir et cette soirée m’a permis de comprendre la chance que j’avais de prendre part à cette aventure accompagnée de ces 6 autres jeunes femmes extraordinaires.»

Le Carnaval de Québec 2017 se mettra en branle le 27 janvier, pour se terminer le 12 février.

TC Media

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