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Enjeux sociaux à la Coupe du monde de soccer: aux décideurs d’agir

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Deux Québécois sur trois (64%) estiment qu’il revient aux gouvernements et fédérations de dénoncer les enjeux sociaux, en marge de l’actuelle Coupe du monde de soccer 2022 au Qatar. Par ailleurs, le soccer (8%) demeure malgré tout loin derrière le hockey (33%) dans les intérêts sportifs provinciaux. C’est ce qui ressort des récents résultats du tout nouveau Baromètre des évènements sportifs majeurs – ULaval.

Lorsque questionnés sur leur intention de boycotter ou non la Coupe du monde, 45% des répondants avouent que la situation des droits de la personne au Qatar a une influence sur leur intérêt à suivre l’évènement. À l’inverse, l’outil développé par l’Observatoire international en management du sport, dirigé par Frank Pons, révèle que 40% déclarent que cela n’en a aucune.

Par ailleurs, seulement 8% de la population au Québec croit qu’il est de la responsabilité des joueurs de dénoncer, et un maigre 6% est d’avis que c’est le rôle des équipes. Les Québécois sont également très pessimistes sur l’influence positive que l’organisation de l’évènement pourrait avoir sur le futur au Qatar. Seulement 9% des personnes ayant répondu sont d’avis que la situation sur les enjeux sociétaux dans le pays va s’améliorer à la suite de l’évènement.

Méthodologie

Le sondage du Baromètre des évènements sportifs majeurs – ULaval a été mené du 11 au 14 novembre au Québec auprès de 502 répondantes et répondants. La marge d’erreur du sondage est de ± 5 % avec un intervalle de confiance de 95 % (19 fois sur 20).

Dans un proche avenir, le comité de travail du Baromètre entend se pencher sur les opinions et perceptions de la population canadienne (et québécoise) à l’égard d’autres évènements sportifs majeurs qui se déroulent à travers le monde. Cela comprend notamment des rendez-vous tels les Jeux olympiques, les Coupes du monde, le Super Bowl ou le Tour de France.

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