TESTÉ POUR VOUS. Pas besoin d’être un expert en pirouette pour s’adonner aux arts du cirque. La preuve, c’est que l’auteure de ses lignes a réussi quelques figures de trampoline en une demi-heure seulement!
(Photo TC Media)
Le mythe persiste encore: plusieurs résidents de Québec croient que l’École de cirque de Québec est un lieu destiné aux acrobates et autres artistes de cirque professionnels, selon Nancy Lessard, directrice du service récréatif de l’École de cirque de Québec.
La vérité, c’est que tout le monde, jeune et moins jeune, peut découvrir les arts du cirque dans les cours du secteur récréatif. Simple légende ou véritable tradition, TC Media Nouvelles a appris que le 15 avril était la journée mondiale du cirque. Pour l’occasion, nous avons voulu briser les barrières et prouver que tous pouvaient trouver leur compte à l’École du cirque de Québec
Direction trampoline
Je me suis concentrée sur une seule discipline à mon bref passage à l’école de cirque, le saut sur trampoline. Cette toile tendue me semblait être une parfaite entrée en matière aux arts du cirque, d’autant plus que la discipline me rappelait de nombreux souvenirs d’enfance. Méfiez-vous toutefois: les trampolines de l’école de cirque n’ont rien à voir avec ceux de vos jardins!
Rapidement, on a l’impression de progresser, lorsqu’embarqué sur la toile. Il faut dire que l’école m’a gâtée à ma visite. Leur entraîneur Jacques Palardi, qui s’occupe des élèves du secteur professionnel en aérien et en trampoline, m’a donné une leçon privée d’une demi-heure. Patiemment, il m’a montré quelques principes de base qui m’ont permis de réaliser des figures intéressantes.
(Photo TC Media – Prisca Benoit)
J’ai été frappée par la simplicité avec laquelle on pouvait apprivoiser le trampoline. Quelques éléments de base permettent dès le début de s’y sentir à l’aise, comme de garder son corps droit, de bien monter ses bras et de savoir comment s’arrêter en fléchissant les genoux. Une fois ses techniques acquises, on peut poursuivre avec d’autres figures, comme le regroupé, l’écart ou le saut assis-retourné (mon meilleur!)
Chacun finit par progresser lors de son inscription à l’École de cirque de Québec. Jacques Palardi et Nancy Lessard sont bien clairs sur ce point: le rythme de progression de chaque étudiant est différent, mais tous vont avancer au cours de la session. En voyant Jacques faire ses sauts, j’ai vu qu’il me restait quelques croûtes à manger avant de me qualifier de championne trampoliniste!
Sessions variées
Les cours récréatifs de l’école de cirque sont divisés en trois grandes catégories. D’abord, on a les cours d’initiation au cirque, où les groupes d’âges vont des deux ans et demi (accompagnés d’un parent) jusqu’à la soixantaine passée. «Il se crée beaucoup de liens entre les élèves, confie Mme Lessard. Que ce soit un jeune de 16 ans ou quelqu’un de 45 ans, il y a une belle chimie. Quand tu entres à l’école, on dirait qu’on a tous le cerveau du même âge!» Dans ses cours, toutes les disciplines du cirque sont au menu: du trampoline aux acrobaties au sol, en passant par la jonglerie et les disciplines aériennes. Par la suite, des cours de spécialisation permettent de se concentrer dans une discipline si le cœur nous en dit. Finalement, les cours de perfectionnement sont réservés aux jeunes mordus qui veulent pousser leur expérience encore plus loin.
(Photo TC Media)
Mais dans une offre de loisirs aussi vaste que ce qu’on retrouve dans la vieille capitale, comment le cirque réussit à se démarquer? «C’est la diversité, répond à coup sûr Nancy Lessard. Quand tu viens au cirque, tu vas avoir autant le côté artiste, de création et tout ça, le côté expression et le côté physique, très technique.» D’autant plus que les techniques elles-mêmes se multiplient, entre la jonglerie et le trampoline par exemple.