Désirant accroître son rayonnement, le gestionnaire de la base de plein air Sainte-Foy souhaite que la Ville de Québec précise les limites de son contrat. Selon Pascal Raymond, directeur général de Groupe plein air faune, l’annulation de l’entente pour organiser un festival de musique électronique nécessite certaines clarifications.
Rappelons que la Ville est intervenue récemment pour interdire la tenue du Unity Electro Fest sur ses terrains de la base de plein air située à l’angle des autoroutes Charest et Henri-IV. Les raisons principales évoquées avaient trait à l’ampleur de l’évènement et au risque de dégradation des terrains de soccer du site.
Les organisateurs du rendez-vous musical prévu du 17 au 19 août ont depuis réussi à se relocaliser au Marché Jean-Talon à Charlesbourg. Une alternative qui réjouit M. Raymond tout en soulevant quelques questions pour son équipe et l’organisation d’évènements futurs.
«Est-ce que c’est une question de nombre de personnes ou davantage de style musical? Parce que nous accueillons déjà des activités de chasse et pêche avec 30 000 participants. Par ailleurs, la réaction serait-elle la même pour un concert classique en plein air», se demande le d.g. de Groupe plein air faune.
À son avis, il y a des précisions qu’il vaudra la peine de discuter au bénéfice des deux parties. En tant que gestionnaire d’un actif de la Ville, il souhaite le faire rayonner au maximum sans causer de problème. Il estime que l’art peut aussi être une porte d’entrée vers ses équipements de loisirs, même si son mandat premier consiste à animer un lieu de plein air.
Bruit et transport
Quant aux aspects de bruits et de transport en commun, M. Raymond allègue que tout était réglé. «D’une part, ici nous n’avons qu’un seul voisin, alors qu’à Charlesbourg il y a un quartier résidentiel à côté du Marché Jean-Talon. Pour ce qui est de l’accès, nous avions déjà prévu des navettes pour relier le site avec les principaux centres commerciaux», indique celui qui voulait faire connaître l’endroit aux jeunes.