Un éventuel élargissement à quatre voies de la route de l’Aéroport, entre les artères Saint-Jacques et Notre-Dame, ne figure pas dans les cartons à court terme. Les partisans d’une conversion en boulevard urbain, comme le maire de L’Ancienne-Lorette, Gaétan Pageau, devront faire preuve de patience. Le projet verra sans doute le jour éventuellement, mais aucun échéancier n’est prévu pour l’instant.
Rencontré lors de la présentation des travaux routiers du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), Marc des Rivières convient que le secteur a besoin d’amour. D’autant plus, reconnaît le directeur au service du transport et de la mobilité intelligente à la Ville de Québec, que c’est devenu une artère très passante reliant Sainte-Foy à Val-Bélair.
«La configuration actuelle remonte pratiquement à l’époque où elle servait de rang agricole et ses fossés d’évacuation des eaux de pluie ne sont plus très efficaces. Il faudra assurément améliorer cette portion de route dans un avenir prochain. Toutefois, ce n’est pas dans les plans d’y apporter des aménagements dans l’immédiat», précise-t-il.
Triple juridiction
Plusieurs aspects en matière de juridiction doivent être pris en compte en vue d’orchestrer un projet routier du genre. D’abord, la route de l’Aéroport se trouve bordée à l’est par la Ville de L’Ancienne-Lorette et à l’ouest par la Ville de Québec. De ce fait, elle est considérée comme une artère d’agglomération. Aussi, il y a la piste principale de l’Aéroport qui se trouve à être un élément sensible en bordure.
Enfin, détail peu connu, la côte de l’Aéroport jusqu’à la hauteur du collège Champigny s’avère la continuité de l’autoroute Duplessis (540). Cette partie appartient donc au MTMD. Il semble que ce dernier devra y apporter des améliorations. Cette éventualité pourrait alors être une opportunité de concertation, afin d’entreprendre l’élargissement de la route à quatre voies sur toute sa longueur jusqu’à Notre-Dame.