À l’occasion du Jour de la Terre, Métro L’Actuel a rencontré Marc Savard, le propriétaire de l’épicerie Le Minimaliste. En plus d’offrir du vrac, le propriétaire garde toujours à l’esprit de réduire son empreinte environnementale sur tout son parcours. Une initiative de type circuit court est ainsi née avec un autre commerce de la rue Racine dans le but de réutiliser les fins de lots de son commerce.
«Souvent, les fins de lots, avant on les liquidait. Ça n’allait pas dans le sens qu’on voulait», explique Marc Savard. Il a ainsi contacté Anita Légaré, cuisinière et copropriétaire du commerce Nutrivore qui se spécialise dans les produits alimentaires faits avec de la farine d’insectes, afin de conclure un partenariat qui lui permet de réutiliser ce qui ne sera pas vendu. «Elle réutilise tout, sauf les noix. Elle fait des pains et des galettes avec ça», souligne M. Savard. Tous les produits, sans insectes, se retrouvent ainsi dans le nouveau petit coin café du commerce.
Temps difficile pour le vrac?
Alors que plusieurs épiceries zéro déchet de la Ville de Québec ont fait état de difficultés à survivre dans les derniers mois, voire ont carrément fermé, Marc Savard s’en sort bien. «Notre épicerie, c’est notre mission. Ce qu’on veut avant tout, c’est être une épicerie de quartier. On veut que le monde vienne, zéro déchet ou non, peu importe. Les gens ne viennent pas juste pour le côté environnemental, ça peut être juste pour le côté local aussi», fait valoir celui qui croit qu’être le seul dans son secteur aide aux affaires.