Le maire de Beaupré, Pierre Renaud, le dit d’emblée: maintenant que la majorité des travaux sont faits dans la ville, l’accent sera mis sur l’attractivité de la municipalité. Centre multiculturel, piscine, patinoire, terrains de tennis, scène extérieure permanente, terrain de golf, de plus en plus de loisirs et de culture; la Ville mise sur sa qualité de vie pour séduire autant les citoyens, les nouveaux résidents et les touristes que les nouvelles entreprises.
L’année 2022 a été une année exceptionnelle au niveau de la construction résidentielle sur le territoire de la Ville de Beaupré. «On a émis pour 58,6 M$ de permis de construction. Ce qui est un record qui a permis de créer 154 nouveaux logements chez nous. Évidemment les gros projets de promoteurs ont été d’énormes succès. Nous avons donc eu une très bonne année au niveau financier», affirme Pierre Renaud.
La Ville a également reçu beaucoup de subventions pour la réfection de rues. «Donc, grâce au programme d’aide à la voirie locale, ça nous a permis de faire du resurfaçage de rues. On a aussi les terrains de l’ancienne usine qui n’ont pas encore été décontaminés au complet, mais ça se terminera en 2023, malgré le manque de main-d’œuvre et les hausses salariales dans le marché actuel.»
2022 a aussi été l’année de l’ouverture de la piscine intermunicipale, malgré, comme le dit le maire Renaud, un «certain petit chaos avec les autres municipalités», avec lesquelles les négociations sont toujours en cours. Le préfet Pierre Lefrançois a pris le dossier en main et une proposition a été faite sans que la Ville de Beaupré ne soit présente à la table de négociations. Une contreproposition de Beaupré est en attente d’une réponse. Pendant ce temps à la piscine les plages horaires disponibles sont pleinement occupées. «On ne croyait pas arriver à ce rythme de croisière aussi facilement, donc tout va bien!»
La saga de la Station Mont-Sainte-Anne avec la chute de télécabines a également été un évènement marquant de 2022, ce qui n’a pas manqué de raviver les hostilités entre les Amis du mont Sainte-Anne et RCR. «Dernièrement, j’ai rencontré le ministre [Jonatan] Julien pour voir ce qu’on pouvait faire. RCR est un citoyen corporatif duquel je ne parlerai pas en mal. Il semble qu’il y ait une avancée importante dans ce dossier et qu’on devrait avoir une annonce gouvernementale sous peu. Une expropriation est exclue c’est certain. Même la députée Kariane Bourassa, le ministre Julien et Pierre Fitzgibbon l’ont confirmé. Ce serait catastrophique de tenter de les exproprier puisqu’ils n’ont pas de raison valable étant donné qu’au niveau du contrat il n’y a pas d’obligations importantes», pense le maire Renaud.
Vers 2023
La Ville de plus de 4000 résidents permanents, nombre qui monte à 8000 en comptant les résidences secondaires à certaines périodes, a encore dans ses cartons des projets de développement pour 200 résidences de plus sur son territoire. «C’est en cours d’analyse auprès de notre service d’urbanisme. On poursuit également notre programme d’amélioration de la voirie locale. On est en train de terminer la construction de la caserne de pompiers. Les fondations sont faites donc dès le printemps, ça reprendra. Elle devrait être livrée pour Noël prochain», explique le maire en spécifiant que le sort de l’ancienne caserne n’est pas encore défini.
Le conseil municipal prévoit moins de nouveaux investissements en 2023 et compte concentrer les énergies à rechercher le type d’entreprises que la Ville souhaite attirer dans son parc industriel. «On souhaite voir s’installer des entreprises qui créeront de l’emploi donc on regarde pour embaucher un commissaire industriel qui pourra faire un démarchage pour savoir dans quel créneau on devrait développer notre parc. Le cout du terrain est peu dispendieux, on a un accès direct à la 138, on a de l’électricité en grande quantité, donc on a plusieurs atouts pour inviter les entreprises à s’établir chez nous. On commence donc cette année, avant que le parc soit aménagé», termine le maire.