Aujourd’hui avait lieu, à Sainte-Anne-de-Beaupré, une opération de sensibilisation à la vitesse sur l’avenue Royale avec l’aide d’élèves de 6e année du primaire de l’école Place de l’Éveil. Les quatre enfants volontaires, Alisson Masson, Mia Breton, Jérémie Verreault et Julien Racine, ont pour l’occasion porté tour à tour un sac à dos indicateur de vitesse relié à un cinémomètre.
Ce nouvel outil de la Sûreté du Québec, temporairement prêté au poste de la MRC Côte-de-Beaupré, a pour but de sensibiliser les gens au respect des limites de vitesse dans les zones scolaires. Comme le sac pèse environ 20 livres, les quatre jeunes se sont relayés pour l’exercice. «Étant donné que le sac n’est pas homologué par le code la route, c’est grâce à la présence d’un policier opérateur cinémomètre qu’il a été possible de donner des constats d’infraction», précise l’agente Sophie Fournier qui a organisé l’activité avec les élèves.
Cette activité visait deux buts: sensibiliser les conducteurs et organiser une activité intéressante par le corps policier pour les jeunes. Ironiquement, dès le premier véhicule dont la vitesse a été captée par un agent de police tout près des enfants qui participaient à l’opération, un premier constat d’infraction a été donné, le conducteur roulant à plus de 50km/h dans la zone limitée à 30 km/h.
«Ce sac à dos est adapté à la taille de l’enfant. Il s’agit d’un sac à dos lumineux qui affiche la vitesse des automobilistes qui le croisent. À côté de l’enfant, il y a un policier qui tient un cinémomètre. Le but c’est d’attirer l’attention des conducteurs pour les inciter à réduire leur vitesse, particulièrement dans les zones scolaires», explique la sergente Béatrice Dorsainville, agente d’information pour la Sûreté du Québec.
Inspiré initialement d’une campagne de sensibilisation de la Société de l’Assurance Automobile du Québec et ensuite de l’acquisition de l’outil par le Service de police de la Ville de Laval, la Sûreté du Québec a développé cinq cinémomètres vivants pour des opérations sur l’ensemble de son territoire.
«C’est le service de police de la Laval qui a développé le projet en premier, puis la SQ s’est ensuite dotée du sac à dos. Le lancement a eu lieu l’automne dernier à Neuville. On a cinq sacs à dos qui se promènent et actuellement selon un planning d’opérations près des écoles dans nos différents districts.» Il se pourrait que ce nouveau projet soit éventuellement développé à plus grande échelle un peu partout dans la province.