Cote-de-Beaupré– I.O.

Rencontre avec la nouvelle députée Kariane Bourassa

Kariane Bourassa débute son mandat avec enthousiasme.

Kariane Bourassa a été élue députée de la circonscription Charlevoix – Côte-de-Beaupré – Ile d’Orléans aux dernières élections provinciales. Métro L’Autre Voix l’a rencontrée afin d’en apprendre un peu plus sur elle.

D’emblée Kariane Bourassa affirme vouloir être disponible pour les médias locaux. Ancienne journaliste, elle a, entre autres, travaillé à TVA pendant 10 ans. Si elle ne vient pas de la Côte, son père a déjà habité à Boischatel et elle dit avoir passé ses vacances à Baie-Saint-Paul étant enfant. «Quand on m’a offert de représenter cette région, j’ai eu un intérêt particulier», affirme-t-elle.

Comme son conjoint est militaire et que cela les oblige à demeurer à moins de 50km de la base de Valcartier, ils habitent actuellement Stoneham. La route ne lui fait pas peur. «C’est seulement 18 minutes. Je suis au bureau tous les jours depuis le début. Et je passe chaque jour devant l’ile D’Orléans si j’ai besoin d’y aller.»

Elle avoue avoir toujours eu un intérêt marqué pour la politique. «Pour moi, les élections c’était un peu mon SuperBowl avant de me présenter. J’aimais faire des prédictions. En tant que journaliste j’étais bien informée sur l’actualité, je faisais ma revue de presse tous les matins. Donc c’est un peu de tout ça mélangé avec mon envie de vouloir en faire plus pour ma communauté qui m’a poussée à accepter l’offre de la CAQ. En tant que journaliste je pouvais écouter les enjeux des gens, mais pour changer les choses il faut passer par la politique.»

Des enjeux importants pour elle

La députée de seulement 31 ans, ce qui fait d’elle la plus jeune femme à siéger à l’Assemblée nationale, se dit particulièrement préoccupée par les questions environnementales. L’idée de changer de carrière était déjà dans ses projets avant même d’être contactée par la CAQ l’été dernier.

«J’avais envie de faire quelque chose de challengeant intellectuellement. Je voulais m’impliquer concrètement dans des dossiers. J’étais en vacances quand ils m’ont contactée et j’ai accepté l’offre sur-le-champ. Donc, par soucis de transparence, j’ai annoncé ma décision dans la demi-heure à mon employeur et je me suis fait jouer un tour car ils l’ont annoncé en ondes avant même que je le dise à mon conjoint», raconte-t-elle en riant.

Tout va bien et très vite depuis qu’elle est en poste. «Je suis entourée d’une bonne équipe, un mélange d’expérience et de fougue. On garde les mêmes bureaux aux deux endroits, ils sont bien situés.»

L’accompagnement du Collège des Hauts Sommets dans son mandat et ce qui entoure le Mont Sainte-Anne, sont des dossiers sur lesquels elles travaillent déjà. «En ce qui concerne l’ile D’Orléans, l’érosion des berges est un enjeu majeur et du côté de Sainte-Famille il y a des problèmes de pression et d’approvisionnement en eau. Sur la Côte, il y a un manque de médecins de famille», énumère-t-elle en assurant qu’elle compte travailler très fort pour sa circonscription.

Déjà, elle a rencontré tous les maires et s’assoira sous peu avec les MRC et le ministre de la Capitale-Nationale pour prendre connaissance des besoins locaux.

«J’aimerais combattre le cynisme ambiant sur l’image que les gens ont comme quoi tous les politiciens et tous les médias sont corrompus. J’aimerais montrer qu’on peut être jeune comme moi, vouloir une famille, des enfants et se lancer en politique. Je crois que la combinaison travail-famille c’est possible et que s’impliquer en politique pour les bonnes raisons c’est possible.»

Les citoyens peuvent contacter leur bureau de circonscription par courriel et via Facebook.

Pour le moment on s’ancre dans la région, on prend le pouls des priorités. Je suis là pour travailler en collaboration avec les agents de développement locaux.

Kariane Bourassa, députée

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