La venue d’une franchise de la Ligue nationale de hockey (LNH) à Québec serait la «seule solution» pour mettre fin aux déficits du Centre Vidéotron. C’est ce qu’a affirmé la responsable d’ExpoCité au comité exécutif de la Ville de Québec, Mélissa Coulombe-Leduc, lors du conseil municipal mardi après-midi.
Mme Coulombe-Leduc répondait ainsi au conseiller Stevens Mélançon qui demandait à l’administration si elle pouvait «s’asseoir avec QMI» afin «d’échanger sur des solutions au déficit» puisque les élus étaient appelés à entériner le versement d’une somme de 2,75M$ au gestionnaire de l’amphithéâtre en guise de contribution au déficit d’opération pour l’année 2022.
«Il y a des modalités prévues au contrat […] le bail a une durée de 25 ans, donc c’est ça. Il faut faire avec. C’était prévu aux modalités de l’entente que s’il y avait un déficit d’opération, on couvrirait 50% jusqu’à concurrence du montant du loyer qui nous est payé. On fait ce qui est prévu à l’entente. La Ville est engagée. Ça nous amène tous à dire qu’il faut tout faire pour qu’il y ait une franchise de la ligue nationale qui finisse par venir s’établir dans le Centre Vidéotron. C’est la seule solution que je vois pour mettre fin à cette situation-là», a-t-elle mentionné.
Rappelons que depuis l’ouverture du Centre Vidéotron en 2015, la Ville de Québec a toujours versé des sommes en guise de contribution au déficit d’opération de l’amphithéâtre.
Pour l’Équipe priorité Québec, la Ville doit réouvrir l’entente avec le gestionnaire de l’amphithéâtre. La formation politique souhaite aussi en savoir plus sur les raisons qui font que le Centre Vidéotron est déficitaire depuis son ouverture. Du côté de Québec d’abord, le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve ne demande pas la réouverture de l’entente puisque «tout le monde était conscient des conditions dans lesquelles [elle] était signée» en 2011. «Le modèle d’affaires était pensé comme ça. Il y avait deux scénarios et le scénario sans la LNH était difficile à rentabiliser», a-t-il mentionné en estimant toutefois «qu’il y a encore des choses à faire» pour tenter de rentabiliser l’amphithéâtre.