Le maire de Québec souhaite accélérer la mise en place de diverses mesures afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) à Québec. Il a demandé l’accélération des projets de piste cyclable, du déploiement du Flexibus ainsi que celui du service àVélo et évoque même une réflexion pour la création de zones à zéro émission dans certains secteurs de la ville.
L’idée, selon le maire, est de diversifier plus rapidement les options de déplacement afin de favoriser le recours à la mobilité intégré. Dans la région métropolitaine de recensement, 64 % des émissions de GES sont attribuables aux transports. Toutefois, pas question d’une «guerre à la voiture», assure le premier magistrat. «Il faut être capable de faire en sorte que notre aménagement de ville soit plus facilitant pour les transports actifs. La voiture va rester, il va rester des stationnements, mais il faut rendre encore plus faciles les autres options de déplacement. 42 % des déplacements de 1 km ou moins se font en voiture!», a-t-il mentionné en laissant sous-entendre que ceux-ci pourraient se faire à pied ou à vélo.
En soulignant que la COP 27 était actuellement en cours en Égypte, M. Marchand a rappelé que les projections d’émission de GES d’ici 2030 indiquent une hausse de 10,6 % «alors qu’elles devraient être en baisse de 45 %». «Devant les défis qui sont devant nous, on a trois choix. On peut nier le problème comme certains le font. On peut se laisser envahir par l’anxiété. Les enjeux sont grands et les solutions ne sont pas si simples à trouver. Nous on choisit la troisième voie, celle de l’espoir. C’est agir avec courage et détermination», a-t-il déclaré.
Bien qu’il ait été question d’accélération de différents projets, le maire n’a pas avancé d’échéancier renouvelé pour ceux-ci. «On a trois corridors de vélos qui sont prévus d’ici 2027. À Montréal, ils viennent d’en annoncer dix. C’est sur qu’on va parler avec eux pour savoir comment ils vont faire et comment on peut importer ça ici. Est-ce qu’on peut doubler le nombre? C’est ce qu’on regarde», a-t-il avancé. Quant à la piétonnisation du Vieux-Québec, il n’écarte pas l’idée de tenir un projet pilote dès l’an prochain afin d’évaluer les impacts d’une telle mesure pour les citoyens et commerçants.