CONSTRUCTION. Nouvellement érigé et conçu à la fine pointe de la technologie, le Centre de valorisation des données (CVD) est entré en opération pour servir la communauté scientifique du campus de l’Université Laval. L’édifice bâti au coût de 21,5M$ permettra de stocker et traiter une quantité massive de données générées par la recherche, mais aussi par les entreprises et les organisations gouvernementales.
Selon la direction, pareil équipement sophistiqué est devenu requis par l’augmentation de la quantité de données générées et exploitées dans tous les domaines du savoir ainsi que de la montée du numérique. Le CVD est conçu en deux parties distinctes. La partie principale, qui forme la base («l’énergie»), d’une superficie d’environ 850m2 est surmontée d’une autre partie abritant la salle de serveurs («le cerveau») d’une superficie d’environ 350m2.
Voisin du pavillon de la médecine dentaire, le bâtiment peut accueillir 57 cabinets d’équipement informatique, qui se partagent une capacité électrique dédiée de 600kW. La haute disponibilité du nouveau centre se traduit par la mise en place de séries d’unités de puissance, de génératrices, ainsi que de refroidisseurs. Sa base du bâtiment regroupe les locaux techniques, mécaniques et électriques. En plus de faciliter les recherches sans risque d’interruption de serveur, le CVD est carboneutre et récupère la chaleur.
Ce qu’ils ont dit:
«La quantité de données de recherche augmente à la vitesse grand V et requiert des outils de calcul et de stockage de nouvelle génération. Pour continuer à contribuer au mieux aux efforts de recherche et de développement des sociétés, il était primordial de se doter de cette nouvelle infrastructure ultraspécialisée. Le Centre vient renforcer nos installations actuelles et augmenter considérablement notre capacité à gérer, à transporter et à traiter les données provenant des travaux de recherche et de diverses sphères d’activité.» – Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval
«Nous sommes désormais capables d’offrir des services de pointe permettant d’appuyer les activités de recherche, qui génèrent ou nécessitent de grandes quantités de données, comme les travaux de recherche de Sentinelle Nord ou ceux de l’espace collaboratif PULSAR. Nous pouvons aussi soutenir de nouveaux programmes d’enseignement, entre autres le programme de maîtrise en informatique avec majeure en intelligence artificielle. Le Centre permet aussi de soutenir des initiatives de type laboratoire expérimental virtuel. Il servira ainsi d’incubateur et de banc d’essai pour les entreprises.» – André Darveau, vice-recteur à l’administration de l’Université Laval
Québec Hebdo