Selon un nouveau bilan de l’Institut de la statistique du Québec, dans la grande région de Québec, les gains migratoires les plus importants sont ceux des MRC en périphérie de la ville, comme la Jacques-Cartier et la Côte-de-Beaupré. «Dans les deux cas, les gains migratoires sont largement concentrés chez les 25-44 ans et se font presque exclusivement au détriment de Québec», peut-on y lire.
Photo gracieuseté – MRC Côté-de-Beaupré, Manon Dumas
La Jacques-Cartier, toutefois, a vu son taux diminuer à 0,90% cette dernière année, elle qui affichait depuis plusieurs années des augmentations supérieures à 1%, parfois même 2%. Du côté de la Côte-de-Beaupré, on constate une évolution de 0,95% de la population.
«On s’est donné comme mandat d’être une région en santé. Notre développement économique et résidentiel est en santé. On a le Mont-Sainte-Anne qui est un attrait touristique et sportif et le ski de fond qui se développe. On a beaucoup d’attraits qui peuvent attirer les jeunes familles», explique le préfet de la MRC de la Côte-de-Beaupré et maire de L’Ange-Gardien, Pierre Lefrançois. «On est à 15 minutes de la ville et on a le plein-air à nos portes, ça peut être attirant», ajoute-t-il.
Dans sa municipalité, il a remarqué, au cours des cinq dernières années, une augmentation du nombre d’élèves dans les écoles et dans les terrains de jeu. «Le développement est restreint sur la Côte-de-Beaupré, mais la population est en train de se régénérer», estime-t-il.
Il croit notamment que ce phénomène est dû aux efforts qui ont été faits pour encadrer les activités familiales et aux ententes intermunicipales qui permettent aux intervenants en loisirs de travailler de concert. «Je pense qu’on donne de bons services aux jeunes familles.»
En 2016 et 2017, la région de la Capitale-Nationale a connu un gain de 1 372 personnes, soit un peu plus élevé que l’année précédente. Dans la ville de Québec, les pertes au profit des MRC avoisinantes sont compensées par des gains aux dépens des régions du Bas-Saint-Laurent, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord.
La Capitale-Nationale se démarque aussi par des hausses largement concentrés chez les 15-24 ans, ce qui n’est pas étonnant puisqu’on y retrouve de nombreux établissements d’enseignement postsecondaire.