VOIRIE. Les citoyens de L’Ancienne-Lorette sont soumis à rude épreuve cet été dans leurs déplacements automobiles. Pas moins d’une douzaine de rues font l’objet de travaux majeurs, dont plusieurs artères principales. Toutefois, leur patience sera récompensée, car le résultat sera esthétique, fonctionnel et, surtout, économique.
(Photo TC Media – François Cattapan)
C’est que l’administration municipale a été parmi les plus proactives pour profiter du Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU). Le généreux programme fédéral-provincial prévoit une aide financière pouvant atteindre jusqu’à 83% de la facture pour la réfection des infrastructures souterraines.
Toutefois, pour en profiter, il fallait soumettre ses demandes rapidement, puisque l’enveloppe prévue en était une dite fermée. C’est-à-dire que le montant à investir était fixe. Donc, les subventions étaient réparties selon la formule du premier arrivé premier servi, jusqu’à épuisement du fonds.
(Photo TC Media – François Cattapan)
Rusé politicien, le maire de L’Ancienne-Lorette, Émile Loranger, n’a pas tardé à monter ses dossiers. En fait, il a été l’un des premiers au Québec sur la ligne de départ. Pour s’en assurer, il avait même tenu une assemblée extraordinaire du conseil le soir du lundi de la fête du Travail, en septembre dernier. De cette façon, il était prêt dès le lendemain à l’ouverture officielle du dépôt de projets pour le FEPTEU.
«On peut dire que notre administration a été très efficace. Certainement, cela peut causer des désagréments temporaires que nous tentons de minimiser. Par contre, plusieurs rues se trouvaient dans un état de désuétude avancé et nous ne pouvions passer à côté d’une occasion aussi profitable», explique Isabelle Cloutier, directrice des communications à L’Ancienne-Lorette.
Le fait de procéder rapidement aux appels d’offres favorise à la fois le respect des délais et l’obtention de meilleurs prix auprès de professionnels et entrepreneurs en construction. «Les travaux vont bon train et les échéanciers sont respectés. Normalement, la plupart des chantiers devraient être complétés d’ici la fin septembre ou avant. Des détours sont prévus et des accès aux commerces sont maintenus», ajoute Mme Cloutier.
Notre-Dame, Hamel et cie
Parmi les 12 artères restaurées en même temps, il y a la principale, Notre-Dame, qui traverse le territoire du sud au nord. En plus des conduits d’aqueduc et d’égout, celle-ci subit une véritable cure de rajeunissement, entre du Passant et Haut-Saint-Maurice. Une fois les infrastructures remplacées, la chaussée sera restaurée et les trottoirs seront élargis. Le coup d’œil sera aussi amélioré avec un nouvel éclairage (au DEL performant) et l’ajout d’aménagements paysagers.
(Photo TC Media – François Cattapan)
Il est également question d’installer de nouveaux feux de circulation, ainsi qu’une place publique, à l’angle Notre-Dame et des Loisirs. Ce second projet devrait se concrétiser plus tard, à l’été 2018. Par ailleurs, pour la tenue du Festival lorettain, le samedi 12 août, la circulation sera facilitée, même si les travaux ne seront pas terminés.
Autre importante voie de desserte, le boulevard Wilfrid-Hamel fait aussi l’objet d’importants travaux. Ceux-ci sont en lien avec certains correctifs apportés afin d’atténuer les risques d’inondations de la rivière Lorette. L’échéancier est fixé à la fin novembre pour ce chantier réalisé sous la supervision conjointe de l’agglomération de Québec et du ministère des Transports du Québec.
Rues en chantier
Bon-Air, De la Gaieté, Des Pins Est, Dumais, Éden, Lacroix, Notre-Dame, Saint-Aimé, Saint-Albert, Saint-Cyrille, Saint-Édouard et Saint-Léandre.
TC Media