Deux consultants en informatique ont récemment lancé leurs deux premiers spiritueux rendant hommage à la Capitale-Nationale. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela n’a pas été de tout repos!
Photo Métro Média – Charles Lalande
David Lévesque, de Charlesbourg, et Christophe Légasse, de Sainte-Foy, ont vu le fruit de leurs efforts – et de leur patience – des dernières années être récompensés lors du lancement de leurs deux premières bouteilles dans une trentaine de Société des alcools du Québec (SAQ). Il s’agit du gin Trait-Carré et de la vodka Cap Diamant.
L’idée a émergé dans la tête de M. Légasse, mais «l’intérêt et l’engouement pour la fabrication d’un spiritueux» étaient mutuels. Avant de mettre leurs produits sur les tablettes, il y a plusieurs étapes : monter le plan d’affaires, faire de longues recherches pour trouver le local idéal, suivre des formations, trouver LA recette (pour le gin, ils ont essayé 26 recettes!), dénicher ses licences, et bien plus.
«C’est le secteur le plus réglementé et le plus taxé au Québec, alors c’est tout un défi d’y entrer. Ce qui est plus long, c’est d’exister, d’être reconnu. Une fois que c’est fait, c’est beaucoup plus facile de lancer des produits», s’exclame M. Lévesque.
Pour l’instant, il n’y a que la SAQ qui est autorisée à vendre les spiritueux québécois. L’Association des marchands dépanneurs et épiciers du Québec milite pour que les dépanneurs et les épiciers aient également le droit, mais la bataille est loin d’être gagnée. Chose certaine, les deux têtes dirigeantes de Distillerie de Québec aimeraient bien que les choses changent.
Profiter de la vague
Depuis quelques années, la popularité des spiritueux québécois est en pleine ascension dans la province. Pour les deux messieurs, il n’était pas question d’attendre. Il fallait intégrer le marché au moment opportun.
Photo Métro Média – Charles Lalande
«Nos valeurs nous amènent à favoriser les talents d’ici, autant par le nom des produits, que par nos ingrédients, en majorité des produits du terroir. L’histoire est dans la bouteille», poursuit M. Légasse.
«Nous avons goûté aux alcools du Québec parce que nous voulions amener un goût différent pour se distinguer», renchérit son partenaire et ami de longue date.
Pendant «un certain temps», les deux messieurs vont cumuler leurs deux emplois, mais leur objectif est ultimement de délaisser leur carrière de consultant en informatique pour se consacrer à temps plein à la confection de spiritueux.
Par ailleurs, leur rhum et leur vodka sont à peine lancés qu’ils confient déjà travailler sur deux autres produits. Cette fois, le rhum et le whisky seront en vedette. Quand? Seuls les dieux de la SAQ le savent!
Les produits en détails
La vodka Cap Diamant
A été «élaborée à partir des meilleurs ingrédients et d’une eau provenant des Laurentides, une des plus vieilles chaînes de montagne au monde, la vodka Cap Diamant est d’une pureté et d’une qualité impeccable». 750 ml. 40,0% d’alcool.
Le gin Trait-Carré
Est quant à lui «conçu à partir d’ingrédients de 14 végétaux afin de créer un gin équilibré et rafraîchissant. Un mélange unique provenant à la fois du terroir québécois et de pays exotiques est à l’image du commerce maritime qui a fait notre histoire et la marque de notre région». 750 ml. 40,0% d’alcool.
Photo Métro Média – Charles Lalande