À l’école Guillaume-Mathieu, les 21 élèves de la classe de 6e année de Sara Boies pensent aux personnes démunies alors que s’amènent les grands froids. Jusqu’au 13 décembre, ils ont décidé de mener l’Opération hiver au chaud pour recueillir des vêtements d’hiver qui seront remis à la Saint-Vincent-de-Paul pour être redistribuées aux gens dans le besoin.
Tuques, foulards, manteaux, bottes…: Charles-Alexis énumère les articles qui, dès la première journée de la collecte, s’empilent déjà dans la classe. Rosalie explique qu’il y a plusieurs points de chute dans l’école et au service de garde. Alexia ajoute qu’elle est même allée cogner à la porte de ses voisins pour leur parler du projet.
Il faut dire aussi que les élèves sont bien organisés, chacun faisant partie d’un comité que décrit Mélina. À la publicisation, on s’occupe des affiches et de faire le tour des classes, alors qu’aux communications, on contacte les organismes. La comptabilité s’occupe de trier et compter les vêtements, dans les poches desquelles les jeunes attitrés au comité des Petites douceurs pourront y déposer une petite attention. Certains, enfin, voient au soutien de l’ensemble des opérations.
Au passage, ils mentionnent ce qu’ils ont appris de la Saint-Vincent-de-Paul, sa mission, le nom de sa fondatrice, sa présence dans le monde… et le fait que «c’est un organisme à but non lucratif», qui ne cherche donc pas à faire de l’argent, énonce Jacob, de mémoire.
Lorsqu’on leur demande s’ils sont contents de participer à un tel projet, les hochements de tête se font vigoureux. «Je suis très contente d’aider le monde dans le besoin, […] de donner au suivant», répond Mélina. «Ça me fait sentir bien», conclut Rosalie.
Gérée comme une mini-entreprise, Opération hiver au chaud est inscrite au concours québécois d’entrepreneuriat scolaire auquel est affilié le Carrefour jeunesse-emploi Charlesbourg-Chauveau (CJECC).
Membre du Groupe Québec Hebdo