Avec le drame qui s’est passé récemment à l’école Sandy Hook de Newtown au Connecticut aux États-Unis, des menaces de mort proférées par une élève de 16 ans et deux garçons de 14 et 15 ans de l’école Le Sommet à Charlesbourg à des membres du personnel et à d’autres élèves ont enclenché une série de mesures pour éviter tout débordement.
«Nous avons été mis au courant de la nature des propos tenus sur Facebook par les trois élèves à la fin de la période du dîner d’hier, mercredi, a mentionné le directeur de l’école Le Sommet, Yves Savard. Nous avons réagi immédiatement en alertant la policière-école qui est assignée à notre institution. Nous nous préparons à une telle éventualité, mais nous ne souhaitons pas qu’une telle situation se produise. Aucune école n’est à l’abri d’une telle situation, une première en carrière en ce qui me concerne.»
Le directeur de l’école a entamé sa journée en rencontrant les professeurs de l’école à l’amphithéâtre. Il leur a notamment indiqué qu’il se pourrait qu’ils aient à répondre à plusieurs questions de leurs élèves et qu’il pourrait avoir de nombreuses absences. Il leur a suggéré de leur répondre que la situation était sous contrôle et qu’une missive leur serait distribuée d’ici la fin de la journée.
«Nous expliquerons en détail la situation d’ici la fin de la journée dans une lettre qui sera rédigée conjointement par la Commission scolaire des Premières-Seigneuries, le Service de police de Québec et par moi-même, a poursuivi Yves Savard. Les élèves présents en classe en recevront tous une copie. On la publiera également sur le portail de l’école Le Sommet, sur le web et par courrier. Nous ferons en sorte que notre message puisse être lu par l’ensemble des élèves et de leurs parents.»
L’enseignante de français en quatrième secondaire et déléguée syndicale de l’école Le Sommet, Céline Tremblay et un élève, Maxime Ferland-Fraser, ont indiqué à tour de rôle que la situation était préoccupante, mais qu’ils avaient confiance aux mesures mises en place par la direction de l’école dans ce dossier.
Les enquêteurs du Service de police ont visité l’école Le Sommet pour faire la lumière dans ce dossier. Les deux garçons ont été arrêtés à l’école pendant l’après-midi tandis que la jeune fille a été arrêtée chez elle en soirée.
«À la suite de leurs investigations, ils ont déposé une dénonciation à la Chambre de la jeunesse en proposant des accusations de complot pour meurtre aux trois élèves concernés, a indiqué l’agente aux communications du Service de police de la Ville de Québec, Catherine Viel. Ces derniers devaient comparaître en milieu d’après-midi au Palais de justice de Québec.»
Groupe Québec Hebdo