Depuis leur apparition sur le marché en 2015, les brillantes créations personnalisables entièrement conçues au Québec de Luminaire Authentik n’ont cessé de se multiplier dans les commerces et résidences de la province, que ce soit à la chic brasserie française Place Carmin ou au très couru Café Yamabiko à Sutton. Entretien avec la fondatrice, Maude Rondeau.
Année de fondation : 2015
5 points de vente :
Cowansville (siège social, atelier, showroom) : 1122, rue du S
Montréal – Saint-Henri (showroom) : 4893, rue Notre-Dame O.
Toronto (showroom) : 1027 Queen Street E.
Québec – Shop in Shop (boutique sans employé) : 4220, 3e av. O.
Terrebonne – Shop in Shop Espace Colibri : 937, rue des Forges
Nombre d’employé.e.s : 38
Augmentation du chiffre d’affaires de 45% durant la pandémie.
Nombre de luminaires produits à ce jour: environ 100 000
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Vos luminaires sont produits à la chaîne, mais comment la personnalisation fonctionne-t-elle?
«Le client est invité à personnaliser de A à Z son luminaire. Il peut le faire en ligne ou en magasin. Il peut choisir la forme, les matériaux, la fonction de l’abat-jour puis décider des couleurs de son intérieur, son extérieur, sa tige, son fil, dont il peut aussi choisir le type, la longueur, etc. En tout, ce n’est pas moins de 2800 possibilités qui s’offrent à lui. On l’accompagne, on l’outille pour l’aider à comprendre toutes les possibilités. On crée un sentiment d’appartenance du client envers son luminaire, puisque c’est lui qui l’a créé. Il est unique.»
Les luminaires sont-ils vraiment faits au Québec?
«Oui, une fois le luminaire personnalisé par le client, on passe à l’étape de la confection qui est réalisée par des artisans québécois dans notre usine à Cowansville. Ça dure de 8 à 10 heures. On offre également une collection rapide qui est une sélection de nos meilleurs modèles dans nos cinq meilleures couleurs. Le client qui nous visite peut repartir directement avec ceux-là.»
D’où t’est venue l’idée de lancer une entreprise de luminaires alors qu’ils abondent dans toutes les grosses quincailleries?
«C’est parti d’un besoin personnel. J’ai étudié en business avant de faire carrière en vente marketing pour des marques de mode, un métier qui m’a permis de voyager.
En voyageant en Europe, j’ai développé un amour pour le design et l’architecture. C’est grâce à ces inspirations européennes, et parce que j’étais tannée de mon travail, que j’ai eu l’idée. J’avais besoin de pouvoir appliquer mes idées les plus farfelues sans avoir de barrières.
Des luminaires accessibles, faits sur mesure, personnalisés par le client : c’était une offre qui n’existait pas sur le marché québécois.»
Pourquoi l’éclairage est-il si important pour toi?
«La lumière crée des ambiances. On peut jouer avec l’éclairage selon l’ambiance que l’on recherche. Par exemple, un commerce doit avoir un éclairage qui met en valeur le produit qu’il veut vendre. Un resto de type bar à vin va vouloir une ambiance plus sombre avec un éclairage plus dramatique. Nos luminaires peuvent s’accorder avec tous ces besoins d’ambiance.»
Ton entreprise est dite écoresponsable. Est-ce qu’elle l’est vraiment?
«Toutes les composantes de nos luminaires proviennent d’entreprises dans un rayon de moins de 30 km. Toute la conception est faite ici, par des artisans d’ici avec des matières premières [verre et aluminium, notamment] d’ici.»
Luminaire Authentik offre aussi à des artistes la possibilité de créer une collection de luminaires exclusifs. Comment cela fonctionne-t-il?
«Effectivement, on a un programme de résidence. On lance un appel d’offres chaque année. Puis, on offre à l’artiste choisi de créer une collection de luminaires. La personne a à son entière disposition notre atelier de fabrication et notre bibliothèque de matériaux. On le supporte tout au long de son travail, puis on lui organise un vernissage à la fin durant lequel le public peut acheter les œuvres créées. L’année dernière, on a eu l’artiste Jeremy Le Chatelier et cette année, Edith Sevigny-Martel.»
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As-tu un conseil pour de jeunes entrepreneur.euse.s?
Il faut se faire confiance, écouter sa petite voix intérieure, ne pas avoir peur d’essayer des choses inédites. Il faut aussi bien s’entourer, ne pas craindre de poser des questions, appeler des gens dans le même domaine. L’entraide entrepreneuriale existe. Les gens sont contents de redonner de leur savoir.
Des entreprises qui t’inspirent?
Béton Johnstone
APPAREIL Atelier
Simons, car c’est impressionnant, l’ampleur que [cette entreprise québécoise] a prise.
Ton application préférée?
Waze, parce que j’ai beaucoup à me déplacer.