Un nouveau joueur a fait son entrée dans la faune brassicole de la Capitale-Nationale, le 22 décembre dernier. La microbrasserie Nano Cinco a élu domicile sur la 3e Rue à Limoilou et y sert ses variétés de bières sur place ou pour emporter.
Le projet est le fruit du travail de quatre amis passionnés par le brassage de bière. «Tout a commencé dans un sous-sol, là où des centaines de recettes ont été créées pour le plaisir, au fil des années», affirme le copropriétaire, brasseur et responsable des ventes, Paul Simon.
Le mot «nano» dans le nom de l’entreprise fait d’ailleurs référence à ses origines modestes de nanobrasserie qui a été en fonction pendant plus de cinq ans.
En plus de ses variétés de brassins, il est possible de déguster des planches de charcuteries et de fromages dans le nouveau commerce. Les copropriétaires offrent également la possibilité aux visiteurs d’apporter leur propre nourriture pour accompagner les produits brassicoles.
D’après le maître brasseur de Nano Cinco, Mathieu Pelletier, les équipements de la brasserie se distinguent par leur conception sur mesures, ce qui permet à la fois la production de volume commercial et de petites quantités plus expérimentale. «L’idée est d’offrir des produits de qualité et de miser sur l’innovation avec le développement constant de nouvelles recettes et le perfectionnement des techniques de brassage.»
Les quatre instigateurs souhaitent que les citoyens de Limoilou et des alentours s’approprient les lieux pour en faire un endroit de rassemblement pour tout le quartier. L’équipe de Nano Cinco compte également accueillir des évènements locaux et culturels, afin de renforcer les liens avec la communauté.
Les jeunes entrepreneurs veulent aussi mettre sur pied un programme de vieillissement de bières en barriques pour «mettre en valeur le terroir local à travers des bières qui se distinguent par la qualité des ingrédients». «L’objectif est de créer davantage de liens et de partenariat avec des petits producteurs locaux ou bio de fruits, de houblons et de céréales» ajoute le directeur général de Nano Cinco, Éloi Paradis-Deschênes.