L’activité sur le marché immobilier a poursuivi son ralentissement au 1er trimestre de 2023 à l’échelle de la province. Les reventes de propriétés résidentielles ont atteint le nombre de 18 374 pour la période, soit un recul de -28% par rapport aux trois premiers mois en 2022. Largement attribuable à la remontée des taux d’intérêt, le repli s’avère sensiblement similaire dans la région de Québec.
«En général, les propriétaires vendeurs demeurent néanmoins avantagés dans la majorité des agglomérations urbaines et régions du Québec. Et ce, malgré des conditions de marché favorables aux acheteurs pour la première fois depuis 2015 dans plusieurs secteurs», constate Charles Brant, directeur du service de l’analyse de marché à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Selon ce dernier, la vigueur du marché de l’emploi explique une certaine résilience des ménages, ainsi que le faible nombre de propriétés affichées dans certains segments. «Cela a permis d’éviter une détérioration rapide des conditions de marché, au détriment des vendeurs. Somme toute, la plupart des transactions se sont conclues au prix affiché. Une résurgence des cas de surenchères dans plusieurs marchés a même été observée, limitant ainsi les baisses de prix», précise M. Brant.
Situation dans la région de Québec
- Les reventes résidentielles sur le territoire de la région de Québec se chiffraient à 2165 au 1er trimestre 2023. Cette baisse de -25% par rapport à la même période l’an passé porte les données à un niveau similaire à ceux observés avant la pandémie.
- La croissance de l’ordre de 25% des inscriptions en vigueur à Québec s’explique principalement par l’augmentation des inscriptions dans le segment des unifamiliales.
- Le prix médian pour les copropriétés s’élevait à 235 000$ au 1er trimestre de 2023, en hausse de 5%. Le prix médian des unifamiliales (339 000$) et des petites propriétés à revenus (386 500$) est demeuré assez stable, avec des variations respectives de 1% et de -1%.
