Le maire Bruno Marchand veut discuter avec les maires des villes voisines afin d’élargir le territoire d’application du projet de règlement sur l’interdiction de l’utilisation et de la vente des pesticides à base de glyphosate.
En effet, le projet actuel ne s’appliquerait qu’à la Ville de Québec. Les citoyens n’auraient donc qu’à se rendre à L’Ancienne-Lorette ou à Saint-Augustin-de-Desmaures, par exemple, pour se procurer les pesticides interdits. Le maire espère donc que ces villes prendront des décisions similaires à la sienne. «Il y a quatre villes au Québec qui l’ont fait, il y a encore un peu de temps. On va leur montrer le règlement, les inviter à aller plus loin et on va discuter de ça avec elles.»
Un projet plus que symbolique
M. Marchand affirme que le projet aura un impact réel sur l’environnement. «C’est plus que symbolique. Ce geste-là a des conséquences sur notre environnement, votre terrain et la nappe d’eau.»
Le projet a été présenté à la suite d’une consultation publique avec les citoyens de la Ville de Québec. «Pour moi, c’est la preuve que les consultations servent à quelque chose. Au départ, on n’avait pas pensé à interdire, mais en écoutant les citoyens, on s’est dit qu’on allait aller de l’avant», a affirmé M. Marchand. Le projet de Québec est inspiré de ceux qui ont été adopté à Montréal, Granby et Laval. Le maire a confirmé que des effets positifs sur l’environnement ont pu être observés depuis dans ces villes.
Le projet de Québec devrait être adopté l’automne prochain et pourra être appliqué dès 2024. Cette action vise à protéger la biodiversité et la santé des citoyens.