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Une auteure de Québec se penche sur les mystères d’un artéfact de l’antiquité

L’auteure de Saint-Émile Alex R. Carson a publié son tout premier roman en carrière, Atala: Le disque de PhaÏstos. Dans ce «thriller à la Dan Brown», elle combine deux de ses plus grandes passions: la science-fiction et l’archéologie.

D’aussi loin qu’elle se souvienne, Alex R. Carson a toujours été passionné par les trouvailles historiques. Elle a d’ailleurs poursuivi ce filon jusqu’à en faire son métier avec des études en archéologies. Son parcours lui a entre autres permis de faire des fouilles archéologiques sur le site historique d’Ercolano, tout près de Pompéi, en Italie.

«Les objets qui ont passé l’épreuve du temps m’ont toujours captivée, parce qu’ils nous permettent de comprendre un peu plus comment certaines civilisations vivaient il y a bien longtemps», raconte celle qui a aussi été journaliste scientifique.

Le disque de Phaïstos découvert en 1908 fascine encore aujourd’hui les spécialistes, qui ne sont toujours pas certains de la signification des 241 symboles que l’on y trouve. Le petit disque d’argile daterait de la civilisation minoenne, disparue plus de 1000 ans avant notre ère. «Il existe plusieurs hypothèses sur sa signification, mais même après plus de 100 ans, il n’y a pas encore de réponse claire. C’est le genre de mystère qui m’inspire beaucoup.»

Multivers

L’histoire débute avec l’archéologue Adèle Chevalier, une chercheuse canadienne qui décide de se rendre en Crète pour s’intéresser de plus près au fameux disque indéchiffrable de Phaïstos. Dans sa quête de vérité, elle fera la rencontre de plusieurs alliés qui l’épauleront pour arriver à comprendre la signification de l’artéfact.

Au fil de ses recherches, elle découvrira que le passé nébuleux de sa famille est lié à celui du disque de Phaïstos. Un médaillon hérité de ses aïeuls lui ouvrira la porte vers des univers parallèles, dont celui de la cité d’Atala, qui mettront à rude épreuve sa perception de la réalité. Tout au long de ses aventures, l’héroïne sera confrontée à une organisation criminelle internationale voulant à tout prix mettre la main sur le petit disque pour profiter de ses secrets.

Alex R. Carson dit avoir été inspirée par l’Américain Dan Brown et son très connu Code Da Vinci dans la construction de son roman autour d’un objet historique marquant. Elle a ensuite intégré son amour pour la science-fiction dans le portrait pour donner un amalgame de genres qui sont souvent gage de succès, lorsque bien maitrisé.

Mon expérience comme journaliste dans la presse spécialisée m’a beaucoup aidée dans la structure de mon livre. Je pense avoir réussi à me concentrer sur l’essentiel, notamment en rapport avec les dialogues.

Alex R. Carson

Bien avant de se lancer dans l’écriture de son premier livre, elle avait dévoré l’œuvre des maitres de la science-fiction que sont Isaac Asimov, Arthur C. Clarke et Philip K. Dick. «J’adore ce genre littéraire pour la liberté qu’il procure à l’auteur comme au lecteur. Ça nous mène dans une dimension basée sur la réalité, modifiée par des avancements technologiques ou des évènements imaginaires.»

Le nom de plume Alex R. Carson est d’ailleurs un clin d’œil à ses idoles. «Je trouvais que ça allait mieux avec une lettre entre les deux noms», confie la dame qui préfère taire son identité pour le moment.

Après avoir mis 12 ans pour écrire Atala: Le Disque de Phaïstos, l’auteure affirme que le deuxième tome de la série devrait être en librairie «pour la fin de l’année 2023».

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