CULTURE. Le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) présente la nouvelle exposition de l’Alcôve-école réalisée par deux étudiantes de l’Université Laval, intitulée Guérir. L’expérience du sanatorium.
Après le succès de Pouvoir(s), la première édition de l’Alcôve-école, le MNBAQ a voulu mettre à l’avant-plan l’isolement de personnes malades qu’a engendrée la pandémie depuis les deux dernières années en traçant un parallèle avec ce qu’on vécues les personnes atteintes de la tuberculose à la fin du 19e siècle.
Cette exposition est le fruit du travail de recherche d’Énya Kerhoas, stagiaire au DESS en muséologie et de Léonie Théberge, stagiaire et étudiante à la maîtrise en design avec mémoire (M.A.). Elles se sont inspirées des effets de l’actuelle pandémie et ont rassemblé une sélection d’œuvres, d’objets, d’artéfacts et de témoignages pour illustrer l’isolement engendré par la tuberculose.
L’expérience des sanatoriums
S’appuyant sur des mémoires d’anciens tuberculeux, l’exposition Guérir. L’expérience du sanatorium lève aussi le voile sur la vie dans ces grands centres de cure généralement situés en campagne, qui servaient à isoler les malades pour éviter la contagion, mais aussi à leur offrir un mode de vie qu’on espérait bénéfique à leur état.