Sept danseurs de Québec commencent l’année 2018 sous les projecteurs. Ils prendront part à l’émission Danser pour Gagner diffusée à V Télé.
(Photo gracieuseté)
Formée de sept danseurs surdoués, MARVL a su charmer les juges lors des auditions avec ses acrobaties. Composée de Ralph Aguilar, Michel Dubé, Louis Durand, Kristopher Griffin, Gabriel Jobin, Emrick Paquet et Derek Powers, la troupe de Québec cherchera à transmettre des émotions fortes avec ses chorégraphies dynamiques créées avec la participation des instructeurs Tommy Tremblay et Krystel Pitre.
L’équipe de L’Appel vous présente les deux participants de Sainte-Foy.
Ralph Aguilar
Photo TC Media – Geoffré Samson
Âgé de 22 ans, le Philippin, Ralph Aguilar, est arrivé au Canada lorsqu’il avait 10 ans. Il s’est rapidement intégré en jouant au hockey pendant de nombreuses années. Il a commencé à danser en 2011. C’est sa mère qui l’a inscrit, car il ne voulait pas. De fil en aiguille, il peaufine des chorégraphies en s’inspirant de danseurs et de troupes comme Jabbawockeez, Brian Puspos et Ian Eastwood. Il a rapidement pris goût au hip-hop et Louis Durand, un cofondateur de MARVL, l’a invité à se joindre aux danseurs élites.
«En mai 2017, je ne m’attendais pas à ça. Comme le hockey, j’aime l’esprit de gang et MARVL est ma deuxième famille.»
Ralph souhaiterait devenir professeur d’anglais. Il apprend aussi la langue germanique et l’espagnol.
«Pour le moment, je priorise la danse, car c’est une passion. Je ne veux pas vivre ça à 30 ans. Plus tard, je pourrai raconter mon expérience à mes enfants.»
Michel Dubé
Photo TC Media – Geoffré Samson
Âgé de 24 ans, Michel Dubé vient de déménager à Montréal, mais a habité Sainte-Foy pendant plusieurs années. Il est le seul de la troupe à danser le ballet, le jazz et même la claquette. Il n’est pas un B-boy, mais demeure un important atout pour MARVL.
«J’ai une sœur un an et demi plus jeune et j’ai toujours aimé regarder Caroline danser.»
Lorsqu’il était plus jeune, il lui arrivait souvent d’être la risée et recevoir quelques commentaires désobligeants.
«J’ai commencé à 15 ans et je dansais avec des petites filles de 10 ans. Tu n’as pas l’air très viril, mais tu piles sur ton orgueil. Pourquoi juger quelqu’un lorsqu’il fait ce qu’il aime?»
Parallèlement, Michel jouait au hockey.
«J’aimais la chimie de groupe et l’adrénaline. C’est un sport de gars.»
Il mentionne avoir trouvé beaucoup de similarité entre la danse et le hockey.
«J’avais un talent en hockey, mais je n’aurais peut-être pas réussi à évoluer, mais la danse m’a allumée.»
Il était dans une école secondaire de 700 personnes et Michel mentionne que plusieurs étudiants étaient en sport-études. Lui, en concentration danse.
«Les gens me reconnaissaient et je jouissais d’une certaine popularité.»
Ensuite, il a étudié le cinéma, au cégep. Pendant la grève étudiante, Michel préférait aller aux compétitions de danse plutôt que ses examens.
«Mon choix était clair… après la grève, ça ne me tentait plus de retourner en classe.»
Après avoir eu une discussion avec ses parents, ils ont compris.
«À défaut de ne pas avoir complété un bac, je me contente de faire des ‘’back flip’’».
Pour vous, que signifie le mot «gagner»?
R.A.: «Une victoire à la fois, mais à la première émission, vous en aurez plein les yeux.»
M.D.: «Je le vois comme un Danser pour Gagner le Québec et le charmer. Cette participation est plus que gagner l’émission et c’est déjà une victoire.»
Avec la collaboration de François Cattapan