Le groupe Émeraude a récemment lancé son album Dérives, disponible sur toutes les plateformes numériques depuis la fin du mois d’avril. Il s’agit du premier disque complet de la formation composée de quatre résidents de la Ville de Québec.
Pedro Co.
Émeraude avait déjà lancé un premier EP, en février 2016. «C’était un mini album assez exploratoire qui nous a un peu servi de maquette», explique la Limouloise Marie-Renée Grondin, porte-parole du quatuor. «La moitié du band est électronique, Simon Tam crée des rythmes électroniques et moi je suis aux synthétiseurs. On a aussi Philippe-Emmanuel Fontaine Grattarola et Jean-François Breton qui sont à la guitare et à la basse, ça nous distingue dans le son qu’on fait», explique-t-elle.
Ce premier EP, lancé il y a un peu plus de deux ans, leur a valu une nomination au GAMIQ dans la catégorie «meilleur EP pop de l’année». «On était assez surpris de se voir nommés dans cette catégorie-là, surtout qu’on s’est autofinancés. Ça a été une belle surprise. Même si on n’a pas remporté le prix, c’est une belle reconnaissance des pairs», explique la chanteuse qui dit assumer faire de la pop francophone.
À la base, l’objectif de leur nouvel album était de pondre un deuxième EP, mais leur réalisateur, Paul Cargnello, les a convaincus qu’ils avaient suffisamment de matériel pour plancher sur un disque complet.
Grâce à la collaboration de l’Ampli de Québec, Dérives a été presque entièrement autoproduit. «On est indépendants. On n’est pas soutenus par une maison de disques, mais on est déjà au travail pour composer du nouveau matériel. On aimerait sortir plusieurs nouvelles chansons au cours de la nouvelle année», ajoute-t-elle.
Un concert aura lieu le 16 juin prochain, à même la boutique Sunrise des Galeries de la Capitale. «On va aller à la rencontre des gens, on s’est dit que ce serait un bon moyen de se faire connaitre. Ça va nous permettre aussi d’essayer des versions plus dépouillées de nos chansons.»
Pedro Co.