JAZZ. Pour leur 3e album, le groupe jazz de Québec y va d’un défi aux auditeurs.
Les trois musiciens l’ont intitulé Garder la tension comme préambule à ce qui attend le public. Avec «de petits éléments musicaux», ils ont fignolé neuf pièces qui ont pour but de «capter l’attention».
«Vu qu’on est dans une société qui va tellement vite et dans laquelle les gens font 2-3 choses en même temps, on s’est dit: pourquoi pas faire une critique de ça?», explique Sylvain St-Onge.
Même si cette fois, on ne vise pas à entraîner les auditeurs dans une histoire comme dans Witness & Reactions (2014), on veut tout de même les retrouver à la fin de l’album, poursuit le guitariste. «Le but, c’est qu’ils écoutent du début à la fin, comme l’autre, mais d’une façon différente», expose Sylvain St-Onge – et c’est là le «défi».
Sur Garder la tension, le jazz se mêle donc au rythmes du rappeur de Limoilou Webster, aux cordes des violons et violoncelles, et même à des effets techno.
Le groupe de jazz progressiste se réjouit d’ailleurs de signer pour la première fois avec l’étiquette montréalaise The 270 Sessions: «une maison de disque qui encourage beaucoup le jazz jeune», fait valoir Sylvain St-Onge.
Lui et son groupe viennent par ailleurs de mettre le cap sur la France, pour quelques jours de création et de spectacles en compagnie de l’auteur/compositeur/interprète Pierre-Hervé Goulet et avec la collaboration de l’Ampli de Québec et e la Rock School Barbey.
Également dans les cartons, le groupe entend présenter un deuxième vidéoclip «à grand déploiement», vu «l’excellente réponse» qu’a obtenue leur premier.
Le groupe 5 for Trio doit se produire à nouveau à Québec en mars.
TC Media