OTTAWA — Un comité important chargé d’aider le gouvernement fédéral à se positionner sur la possibilité d’imposer des tests de dépistage de cannabis aux travailleurs se trouve dans une impasse, ce qui signifie qu’à l’occasion de la légalisation de la substance dans quelques mois, il n’y aura aucune nouvelle règle sur les facultés affaiblies au travail.
THE CANADIAN PRESS/AP/Andrew Selsky
Le comité, qui comprenait des employeurs d’organisations réglementées par le fédéral, des groupes de travailleurs et des représentants du gouvernement fédéral, est divisé sur l’enjeu du dépistage dans des emplois où les facultés affaiblies pourraient poser un risque pour la sécurité publique.
Selon plusieurs membres du comité, cela veut dire que le gouvernement fédéral n’aura probablement pas le temps d’évaluer les requêtes de certains employeurs, qui veulent pouvoir effectuer ces tests.
À l’heure actuelle, mis à part dans l’armée, aucune loi fédérale ne permet aux employeurs d’effectuer des tests de dépistage pour la drogue et l’alcool. Depuis les années 1980, les gouvernements évitent d’étudier cet enjeu.
Toutefois, depuis que le gouvernement a déposé un projet de loi pour légaliser le cannabis d’ici le mois de juillet, plusieurs intervenants l’ont incité à présenter des règles nationales pour permettre le dépistage de cette drogue en milieu de travail.
Selon les membres du comité, le gouvernement n’a pas accepté de permettre aux employeurs de faire subir des tests aléatoires aux travailleurs, mais il n’a pas non plus rejeté complètement l’idée.
La Presse canadienne