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L’usine de biométhanisation maintenant opérationnelle

Les réservoirs du centre de biométhanisation de Québec.

L’usine de biométhanisation de la Ville de Québec est maintenant opérationnelle, mais des matières seront tout de même transférées à Rivière-du-Loup au cours des prochaines semaines.

Le directeur général adjoint aux Infrastructures durables à la Ville de Québec, Carl Desharnais, a en effet confirmé lundi lors d’une visite de presse de l’usine que celle-ci avait commencé à traiter des matières cette semaine. Jeudi, de l’inoculum provenant de l’usine de la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SÉMER) y sera ajouté afin d’«ensemencer» les réservoirs du centre de biométhanisation d’une flore bactérienne et ainsi produire plus rapidement du biogaz. Selon M. Desharnais, les premières ventes de biogaz à Énergir devraient avoir lieu d’ici trois à six mois.

Or, ce n’est pas parce que l’usine est maintenant en fonction que les voyages de «huit camions-citernes par jour» transportant de la biopulpe vers Rivière-du-Loup sont terminés. M. Desharnais a expliqué que le démarrage de l’usine de Québec devait se faire de manière «graduelle». «On commence à traiter des matières ici. C’est comme un enfant. On ne peut pas donner un gâteau au complet à un enfant, mais plus il grandit, plus on peut lui donner la pleine assiette. On espère ne plus envoyer de matière à Rivière-du-Loup au cours du prochain mois, mais c’est un procédé biologique. On verra donc en fonction de comment ça se passe», a-t-il mentionné.

De 600 à 700 tonnes de biopulpes produites

Lancée en novembre dernier, d’abord dans l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles puis déployé graduellement depuis, la collecte des résidus alimentaires à Québec a permis jusqu’ici de produire entre 600 et 700 tonnes de biopulpe. Celles-ci ont été transférées à Rivière-du-Loup pour être traitées au à l’usine SÉMER puisque l’administration municipale a constaté que des réparations sous garantie devaient être faites par le manufacturier des réservoirs. «Lors de la séquence de démarrage à la fin de l’année dernière, on s’est rendu compte qu’il y avait des tâches de rouilles ou de corrosion au revêtement intérieur des réservoirs. Les réparations ont été faites et nous avons fait d’autres tests. Aujourd’hui, on est confiant!», a rappelé M. Desharnais.

Le contenu des sacs mauves est broyé et mélangé à de l’eau chaude à l’incinérateur afin de produite la biopulpe qui sera ensuite envoyée au centre de biométhanisation via une conduite de 1,8 km. / Photo: Benjamin Aubert – Métro

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