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Un sixième point de services pour Laura Lémerveil à Québec

Maison famille Suzanne-Leclerc 6e ressource Laura Lémerveil

La seconde résidence Laura Lémerveil se veut un véritable modèle d'innovation sociale pour développer l'autonomie de ses pensionnaires.

Projet de conversion de la Maison famille Suzanne-Leclerc

La Fondation Laura Lémerveil planifie l’ajout d’une nouvelle ressource pour sa clientèle de jeunes adultes polyhandicapés de la région de Québec. Une entente de partenariat avec le clan Leclerc, bien connu comme chef de file en agroalimentaire, mènera à la conversion d’une ancienne propriété de l’avenue Notre-Dame à Sainte-Foy. La Maison famille Suzanne-Leclerc devrait accueillir ses premiers pensionnaires d’ici quelques mois.

Pour la directrice générale et fondatrice de Laura Lémerveil, Sandra Lambert, «l’implication des dirigeants d’un fleuron québécois tel que Biscuits Leclerc constitue un véritable don du ciel». En plus d’ajouter de la crédibilité à la mission de l’organisme créé il y a 15 ans, en avril 2008, cela permet d’accroître sa capacité d’intervention et son rayonnement. Ce projet viendra combler des besoins croissants des familles en quête de soutien pour leur jeune adulte atteint d’importantes limitations.

Actuellement, Laura Lémerveil soutient près de 220 familles et le tiers des bénéficiaires de ses services spécialisés sont de jeunes adultes. Or, d’ici 2028, l’organisme anticipe une hausse atteignant 45% de cette clientèle. La Maison famille Suzanne-Leclerc deviendra la deuxième résidence et le sixième point de services qui lui est dédié. Ce projet résidentiel a été développé en réponse aux besoins exprimés par les parents proches aidants de leur enfant devenu un adulte.

«Nous considérons essentiel que ces jeunes puissent poursuivre leur parcours et faire l’expérience de vivre en résidence comme un second chez soi. Cela doit être une option accessible pour contribuer à leurs apprentissages de la vie quotidienne. Souvent, ce coup de pouce qui n’est plus offert par le réseau de la santé rendu à l’âge adulte (21 ans) fait une immense différence. Le répit obtenu permet aux parents de maintenir le lien affectif et d’éviter un placement permanent en institution», souligne Mme Lambert.

Une ressource d’hébergement transitoire comme la Maison famille Suzanne-Leclerc permet aux adultes polyhandicapés de socialiser et apprendre la vie au quotidien. Photo gracieuseté – Laura Lémerveil

Ce nouveau point de services de Laura Lémerveil sera localisé au 3475 avenue Notre-Dame, au nord de l’Aéroport de Québec, dans la résidence de la famille Leclerc. Il s’agit d’un beau geste philanthropique puisque la Fondation Leclerc en demeure propriétaire et la met à la disposition de Laura Lémerveil sans frais de location. Une façon d’alléger les frais d’exploitation de l’organisme d’entraide.

«Ma femme Suzanne et moi avons choisi de rendre disponible notre résidence à l’organisme Laura Lémerveil afin que ces jeunes adultes puissent avoir accès à un milieu de vie adapté. Ces jeunes méritent notre attention, notre respect et notre solidarité. L’amour dont ils ont besoin se traduit par l’accueil de leur différence et par un accompagnement personnalisé afin qu’ils puissent s’épanouir et s’accomplir dans leur vie comme chacun de nous», témoigne Jean-Robert Leclerc.

Hébergement transitoire

La Maison famille Suzanne-Leclerc se veut un milieu de vie résidentiel, structurant et durable, destiné aux jeunes adultes vivant en situation de handicaps multiples et sévères. S’inscrivant dans le continuum de services spécialisés offerts par Laura Lémerveil, cette seconde résidence offrira de l’hébergement transitoire pour apprivoiser les tâches du quotidien.

Ce n’est pas juste l’accomplissement de mon rêve en tant que maman de Laura, mais un espoir de faire une différence pour ces familles, dont je partage la réalité. La mission de Laura Lémerveil me dépasse depuis longtemps. C’est devenu une grande chaîne d’amour et d’humanisme.

Sandra Lambert, fondatrice de Laura Lémerveil en mémoire de sa fille

«Ce sera un endroit où nos pensionnaires pourront développer les bases de l’autonomie dans un environnement adapté. Que ce soit pour un séjour d’une semaine complète dans l’une des huit chambres, ou encore pour y suivre des activités de jour, ils y apprendront à voler de leurs propres ailes. Parallèlement, une quarantaine de familles profiteront d’un répit journalier ou hebdomadaire», précise Mme Lambert.

À l’issue des travaux de mises aux normes, la maison doit ouvrir à l’automne prochain. Il reste encore à attacher le financement auprès de partenaires publics et privés, afin de compléter l’aménagement et l’achat de matériel spécialisé. L’objectif consiste à assurer la pérennité du projet qui s’avère un modèle distinctif et d’avant-garde pour mieux servir cette clientèle à la grandeur de la province de Québec.

Pour plus d’information sur la mission et les projets de l’organisme: lauralemerveil.ca.

La future Maison famille Suzanne-Leclerc s’intègre dans un superbe site bucolique, entre prés et montagnes, sur l’avenue Notre-Dame, Photo Métro – François Cattapan

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