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Une visibilité exceptionnelle pour la visite du pape

Le pape François a pris un bain de foule sur les plaine d'Abraham lors de sa visite en juillet dernier.

La visite du pape François en juillet dernier à Québec a ralenti momentanément le tourisme dans la région de la Capitale-Nationale, mais son apport en visibilité internationale sera bénéfique à long terme pour la région, estime le directeur de Destination Québec cité, Robert Mercure.

De passage dans la région de Québec les 27 et 28 juillet dernier, le pape a permis à Québec d’obtenir une «visibilité mondiale qu’on ne peut pas acheter» puisqu’elle «vaut des millions de dollars», a expliqué M. Mercure lors de l’étude du budget municipal à l’hôtel de ville. Ce rayonnement a par ailleurs rejoint une clientèle «extrêmement importante» pour la région, soit celle du marché religieux. «C’est un marché très niché, mais c’est très surprenant de constater son importance. Avant la pandémie, j’ai consulté des prévisions qui se chiffraient entre 600 000 et 700 000 visiteurs par années. Notre patrimoine fait partie des raisons pour lesquelles on se démarque comme destination», a aussi ajouté le directeur de l’organisation qui a jadis été appelée Office du tourisme de Québec.

Cette visibilité obtenue à l’été 2022 est d’autant plus importante pour le marché religieux puisque 2023 et 2024 seront marquées par les célébrations du 350e anniversaire du Diocèse de Québec. L’année 2025 sera tout aussi importante en raison du Jubilé 2025 de l’Église catholique universelle. Lors de ces deux occasions, la porte sainte de la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, la seule à l’extérieur de l’Europe, sera ouverte.

Baisse des réservations hôtelières pendant la visite

Bien que les impacts à long terme de la visite papale soient anticipés pour être positifs, à court terme, elle a légèrement ralenti le tourisme sur une courte période à la fin du mois de juillet dernier. «Je pense qu’on a eu une légère baisse nette. Ce qu’on a vu, c’est qu’au niveau des réservations dans les hôtels, il y a des gens qui ont décidé de ne pas venir en raison de craintes que ce soit surchargé. Un certain nombre de réservations est revenu grâce au marché religieux et à ceux qui tenaient à être là», a exposé M. Mercure.

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