Malgré une moyenne d’un million de visiteurs au Grand Marché de Québec depuis son ouverture en 2019, la situation financière de la Coopérative des Horticulteurs de Québec (CHQ) incite la Ville à revoir certaines modalités convenues dans l’entente de gestion du site avec cette organisation.
Selon l’administration, les modifications proposées à l’entente de gestion permettront à la CHQ «de générer davantage de revenus associés à la location d’espaces principalement situés au 1er étage du Grand Marché». Elles prévoient également la poursuite du moratoire sur le versement d’un montant relatif aux frais d’entretien et au remplacement des composantes du Grand Marché.
Les obligations de partage des revenus et des bénéfices sont aussi réduites. Cette réduction a pour but «d’aligner [les obligations] sur la réalité financière d’exploitation d’un marché d’envergure, ouvert à l’année», indique le porte-parole de la Ville, François Giroux, par voie de communiqué.
En échange de ces adaptations à l’entente, la CHQ devra rehausser l’apport en commandites, rechercher des partenariats publics, stimuler l’exploitation commerciale de la façade sud du Grand Marché et optimiser la location d’espaces au 1er étage.
Une aide financière
En plus de ces modifications, la Ville verse aussi une aide financière de 44 480 $ à la Coopérative afin de lui permettre d’adopter et mettre en œuvre un plan stratégique assorti d’un volet touristique. Cette subvention provient du Programme de soutien pour les projets d’animation, de promotion et de développement des artères commerciales.
Pour la présidente de la commission d’ExpoCité, Mélissa Coulombe-Leduc, il est important de s’assurer de préserver le Grand Marché de Québec. «Le Grand Marché offre un rayonnement important pour les entreprises agroalimentaires et artisanales de la région de la Capitale-Nationale et au-delà, en permettant à ces entreprises de présenter leurs produits et de générer de la prospérité pour un des créneaux d’affaires prioritaires de la région. Rappelons que le chiffre d’affaires annuel des entreprises qui occupent un commerce ou un kiosque permanent est évalué à 15 M$. De plus, celui des producteurs maraîchers qui sont principalement présents pendant 5 mois est évalué à environ 3 M$. Cette vitrine pour une importante filière d’activités de notre région doit demeurer», a-t-elle déclaré par voie de communiqué.