Les citoyens de l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles seront les premiers à recevoir leur ensemble de départ pour la collecte de résidus alimentaires au cours des prochains jours. Le déploiement se poursuivra jusqu’en avril 2023 alors que les citoyens de La Cité-Limoilou seront les derniers à recevoir leur contenant et leur premier rouleau de sacs mauves.
Cet ensemble de départ comprend un contenant, un guide de l’utilisateur ainsi qu’un rouleau de 48 sacs. Selon les évaluations de la Ville, ce rouleau devrait être en mesure de répondre aux besoins de 80% des résidences pour une période de six mois. Pour le 20% restant, des sacs supplémentaires seront disponibles dans certains bureaux d’arrondissement, centres communautaires ou bibliothèques. Afin de connaître les endroits précis où il sera possible de s’en procurer, les citoyens sont invités à composer le 311.
Après les citoyens de La Haute-Saint-Charles en novembre, ceux de Charlesbourg obtiendront leur matériel en décembre suivi de ceux de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge, Les Rivières, L’Ancienne-Lorette, Beauport, Saint-Augustin-de-Desmaures et finalement La Cité-Limoilou. «Il a fallu faire un choix parce qu’on ne pouvait pas faire une distribution en même temps dans l’ensemble de la ville. On a choisi La Haute-Saint-Charles pour commencer pour se faire les dents. C’est un arrondissement qui a une plus faible densité et plus de résidences unifamiliales. On veut que nos équipes prennent le rythme. On finit par La Cité-Limoilou où il y a plus de densité, mais aussi de complexité dans le type d’immeuble à servir», a expliqué Mathieu Fournier, directeur de la section de la valorisation à la division de la gestion des matières résiduelles de la Ville de Québec.
Période | Arrondissement/Ville |
Novembre 2022 | La Haute-Saint-Charles |
Décembre 2022 | Charlesbourg |
Janvier 2023 | Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge |
Févier 2023 | Les Rivières, L’Ancienne-Lorette |
Mars 2023 | Beauport, Saint-Augustin-de-Desmaures |
Avril 2023 | La Cité-Limoilou |
Une seule règle
Quant à la collecte elle-même, la ville souhaite la rendre la plus simple possible pour les citoyens. Ainsi, le seul critère à respecter afin de déterminer s’il faut envoyer un déchet dans le sac mauve ou dans un sac de poubelle régulier sera de répondre «Oui» à la question «Est-ce que ça se mange ou est-ce une partie de quelque chose qui se mange?». Il n’est donc pas question de faire l’association «c’est compostable, ça va dans le bac mauve». «Faire du compostage, ça prend huit à neuf mois pour transformer la matière. Nous, on parle d’une douzaine de jours. Ce n’est donc pas le bon geste à faire», a mentionné Carl Desharnais, directeur général adjoint du service des infrastructures durables.
Une fois plein, les sacs mauves devront être placés dans le même bac à ordures que celui déjà utilisé. Un système de tri optique et à jet d’air au Centre de récupération de la matière organique situé à l’incinérateur permettra d’envoyer les sacs destinés à la biométhanisation au bon endroit. Cette façon de faire, plutôt que d’opter pour l’ajout d’un troisième bac et d’une collecte supplémentaire, permettra à la Ville d’éviter l’ajout de 50 voyages de camion par jour.